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La grande famille de la gendarmerie nationale est en deuil. Le maréchal des Logis-chef, Jaurès Bahyo Ninsemon., en service à la brigade territoriale d’Aniassué, a été abattu, dans la nuit du mardi 30 janvier 2024, par un individu en tenue traditionnelle dozo, sur la route de Satikran, village situé dans la sous-préfecture d’Aniassué, dans le département d’Abengourou.

Selon les informations fournies de sources dignes de foi, dans la nuit de ce mardi, le sous-officier de la gendarmerie et son binôme, l’adjudant-chef D.A.J.M., décident, dans le cadre du service, de faire une patrouille aux abords du village à proximité d'un point d'achat d'hévéa. Chemin faisant, un homme en tenue traditionnelle dozo freine leur avancée. En fait, le quidam allume sa torche et éblouit les deux gendarmes avec la lumière. L’inconnu cherche à savoir, certainement, à qui il a affaire. Le Mdl-chef Ninsemon décline alors son identité. Mieux, il se présente comme un gendarme. C’est peut-être l’erreur qu’il ne devait pas commettre.

Sans autre forme de procès, l’individu en tenue traditionnelle dozo envoie une décharge de chevrotines en direction des agents de la maréchaussée. Ninssemon est atteint à l’abdomen. Le gendarme s’écroule. Il est mal en point. 

Evacué au centre de santé le plus proche, il succombe de ses blessures. L’auteur du coup de feu prend très vite ses jambes à son cou. La battue organisée permet d’interpeller les nommés O. K., un cultivateur de nationalité ivoirienne, domicilié à Kodjina, dans la sous-préfecture d’Abengourou, et O. S, un conducteur de tricycle, de nationalité ivoirienne, domicilié à Kodjina.

Y. C.