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Le président du Front populaire ivoirien (FPI) scrute d’autres horizons après sa rupture d’avec le parti au pouvoir, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Pascal Affi N’guessan apprécie bien l’ouverture du Parti des peuples africains-section Côte d’Ivoire (PPA-CI) de l’ancien président Laurent Gbagbo.

« Le PPA-CI n’est plus un adversaire. Il n’est plus dans une logique d’hostilité vis-à-vis du FPI. Les militants du PPA-CI et ceux du FPI peuvent désormais entretenir des relations cordiales sur le terrain.

La cartographie électorale en Côte d'Ivoire est telle qu'aucun parti ne peut gagner seul. Chaque parti doit garder à l'esprit qu'il devra conclure un accord à un moment.

Au minimum après le premier tour. C'est là-dessus que les stratégies doivent converger. Comment créer les conditions pour qu'au deuxième tour, je sois en mesure de créer un accord avec tel ou tel parti éliminé ? Nous devons travailler dès maintenant à pacifier nos relations avec les militants et les cadres du PPA-CI, pour que nous puissions gagner ensemble si le PPA-CI de Laurent Gbagbo n’était pas qualifié.

Ce qui est important pour nous, ce n’est pas tant de se regrouper dans une coalition mais plutôt la décrispation de nos relations, le fait que nous ne nous fassions plus la guerre et que nous nous considérions comme des partis membres de la grande opposition, ayant pour adversaire commun le RHDP », a-t-il déclaré.

Cette déclaration du président du FPI n’est pas fortuite. Elle intervient après sa mésaventure avec le RHDP d’Alassane Ouattara et surtout après l’apprès au regroupement de l’opposition lancé par Laurent Gbagbo, le 14 juillet 2024 au cours d’un meeting à Bonoua, sud d’Abidjan.

A.K.