Biennale de Venise / La Côte d’Ivoire ouvre un pavillon à l’édition 2017
La participation de la Côte d’Ivoire à la 57ème Biennale de Venise qui se tiendra du 13 mai au 26 novembre 2017 est très attenue. Elle ouvrira en effet un pavillon à cette biennale qui est la plus grande au monde. Cette participation, la deuxième du genre, est une initiative de Janine Tagliante-Saracino, Ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Italie. L’information a été donnée le 27 avril dernier à la Rotonde des arts contemporains au Plateau, par le professeur Yacouba Konaté, commissaire général de l’exposition de ce pavillon. Il était accompagné du sculpteur Jems Koko Bi et de la photographe Joana Choumali.
« La Côte d’Ivoire a ouvert un pavillon à cette grande biennale pour la toute première fois en 2013. Et c’était à l’initiative privée de la Rotonde des arts contemporains. Des artistes comme le sculpteur Jemes Koko Bi ont exposé de belles œuvres. Nous avons eu beaucoup de retombées au niveau de la carrière des artistes », a indiqué le Directeur de la Rotonde des arts contemporains. Et de poursuivre : « Au moment où la Côte d’Ivoire plaide pour une place au Conseil de sécurité de l’ONU, cette biennale est une belle tribune où la dimension artistique contemporaine de patrimoine culturelle peut permettre de mieux vendre notre pays». Ainsi cinq artistes ivoiriens cooptés par Pr Yacouba Konaté exposeront leurs plus belles œuvres à ce pavillon de la Côte d’Ivoire. Il s’agit des artiste-peintres Silué Johachim, Ouattara Ouatt et Galiano, du sculpteur Jemes Koko Bi et de la photographe Joana Choumali.
Pour Jemes Koko BI et Joana Choumali, qui étaient présent à cette rencontre avec la presse, ce pavillon est une belle opportunité pour vendre le patrimoine picturale de la Côte d’Ivoire. «Je vais exposer des œuvres qui traitent le thème de la diaspora », a confié James Koko Bi, non sans saisir l’occasion pour donner des conseils aux jeunes qui ont choisi de faire de la sculpture. « Si vous êtes sculpteur, poursuit-il, soyez de bon sculpteurs qui aiment leur travail. Et je suis confiant pour l’avenir. Dans deux ou trois ans nous aurons de nouveaux James Koko Bi ».
Quant à la photographe, elle a choisi d’exposer des photos qui traitent du thème du voyage, plus précisément de la migration de certaines populations vers l’Europe. « Je vais exposer une série de photos que j’ai prises dans des ville comme Abidjan, Ouagadougou, Tokyo et Paris. Je questionne à travers ce travail l’inégalité des hommes face au voyage. Et cela me permet de peindre le phénomène de la migration des peuples vers l’Europe », a-t-elle expliqué.
Abou Adams