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Un scandale dans un foyer au quartier Air-France dans la ville de Bouaké (centre) laisse les populations sous un choc sans pareil. La vie conjugale du couple K.T, cadre à Bouaké et A.P, commerçante, frise le ridicule depuis le lundi 1er novembre alors que les chrétiens catholiques célébraient les morts. Une histoire rocambolesque qui suscite plusieurs interrogations dans la population à Bouaké, capitale de la région de Gbêkè. C’est avec une voie nouée par l'émotion et les yeux larmoyants que K.T. rencontré dans un maquis, le dimanche 14 novembre 2021, explique les faits.

« Ma femme avec qui j'ai trois enfants, la dernière a trois mois, entretenait des relations amoureuses avec T. Moussa, un musulman. Les parents de T. Moussa n'ont jamais accepté cette union sous prétexte que ma femme ne priait pas. Quelques années après, les parents de T. Moussa ont réussi à les séparer. Je me suis mis en relation avec elle jusqu'au mariage à la mairie. On vivait bien notre amour lorsque le lundi ma femme me montre dans son portable, le dépôt d'un montant de 1.500.000fcfa de la part son ancien amant T. Moussa. Ce dernier lui réclamait de le rejoindre chez lui, dans une ville de l'intérieur surtout avec les enfants ».

Ce qui va susciter plusieurs interrogations chez K.T. le mari. « Depuis lors, ma femme continuait-elle à entretenir des relations amoureuses avec son ancien mari ? Alors ces enfants sont-ils réellement mes enfants, si l'ancien mari les réclame ? ». Ce sont les mêmes préoccupations des populations.

Jointe par téléphone, dame A.P. essaie de se justifier sans toutefois renier les faits, soutenant qu’« après l’amour, ce n’est pas la guerre ».

« Nous sommes toujours restés en contact. Souvent, je lui demande des services et il me les rend. Il m'envoie aussi de l'argent. Depuis quelques mois, il me fait savoir que sa femme que les parents lui ont envoyée, l'a quitté. Et donc de venir reprendre le foyer. Et comme je refuse, il m'a fait cette proposition », a-t-elle expliqué. 

Oscar K.