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Kouakro1 est un village moderne situé à 5 km de la ville de Bouaké. Dans cette localité, des jeunes s’adonnent au banditisme et à la violence après avoir consommé des substances interdites. C’est-à-dire la drogue. A l’instar de ces adolescents drogués, Guillaume Konan, 21 ans, est un jeune homme qui, sous l’effet de la drogue, a plusieurs fois tenté d’agresser ses géniteurs.

Son père exacerbé a même essayé de le faire coffrer dans un commissariat. Mais l’amour maternel a pris le dessus. La mère a toujours réfuté la position du père qui s’est toujours voulu très intransigeant. Ce dernier qui a eu l’habitude de faire ses besoins naturels à l’air libre, a manqué de se faire taillader par son fils. En effet selon les faits racontés par des jeunes villageois, l’enfant a suivi son père en brousse avec à la main, une machette non aiguisée. Une fois seul, le jeune homme qui suivait à pas filtrés M. Konan, a tenté de l’assommer. N’eut été un paysan qui revenait de son champ, le géniteur du drogué serait avec ses aïeux. « Je revenais du champ et arrivé à quelques encablures du village, j’ai vu le petit Guillaume qui s’apprêtait à assommer son père avec une machette rouillée. Immédiatement j’ai crié sur lui. Son père se retourne et voit son fils dans son élan. Pris de colère et de peur, le père Konan l’a corrigé en le bastonnant. Arrivé au village, on avait décidé d’aller l’enfermer mais sa mère s’est opposée. Avec les interventions de certaines personnes à respecter, le petit continue de se promener dans le village », a expliqué le paysan Philippe Koffi.

Il y a eu plus de peur que de mal. Une substance qui est en train d’hypothéquer l’avenir de la jeunesse. Cette drogue n’est pas une découverte des civilisations modernes. Toutes les sociétés humaines ont depuis toujours utilisé certaines substances (racines, écorces, feuilles, fruits, grains etc.) lors des rituels. Ces substances sont utilisées pour chasser la faim ou la fatigue, pour combattre la faiblesse sexuelle, pour se donner de la force pour les travaux des champs, pour combattre la souffrance et la douleur etc. Mais ce qui est utilisé par la jeunesse est en train de la détruire. En d’autres termes, chaque société dispose selon sa culture, d’un certain nombre de substances traditionnelles qu’elle utilise à des fins qui lui sont propres.

A.C.