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Le plasticien Hermann Boussou a exposé ses 26 œuvres à la galerie  Houkami Guyzagn à la Riviera-Bonoumin dans le cadre de la plateforme «1ère Cimaise». Du 7 au 23 septembre, il met en valeur à la Terre promise de cette galerie au tour du thème : «Vitale complicité».

Au cours du vernissage de son exposition personnelle, sa deuxième du genre, jeudi dernier, il a fait des révélations. «Je partage le lien qui unit la mère à son enfant dès sa tendre enfance », assure-t-il.

 

Quant à Mimi Errol, commissaire général de l’exposition «Vitale complicité», il dira que la démarche artistique de l’exposant «nous ramène un tant soit peu à un regard essentiel que nous pouvons poser sur notre structure sociétale dont le socle repose sur la mère, génitrice, protectrice, porteuse d’amour. Et l’expérience qu’il partage est la valeur de la complicité qui peut exister entre une mère et sa progéniture. Quelles que soient les circonstances matérielles ou morales que nous offre la vie, songeons à ce lien qui commence par le cordon ombilical et qui se poursuit jusqu’à notre monde adulte parce qu’elle est porteuse d’espérance. C’est à cela que nous convie cette exposition, car celui qui nous la propose a tiré de cette relation son arme pour vaincre ses angoisses, ses peines et ses manques dès la prime enfance. Puisqu’il l’a vécue et surmonté les vicissitudes, il donne en partage son expérience à travers ces 26 toiles pleines de lumière et de couleurs». Et de rappeler que «1ère Cimaise» est l’appendice du prix Guy Nairay. «Nous avons la charge d’organiser l’exposition du grand prix Guy Nairay. A l’origine, ce projet est fait pour animer les locaux de la Fondation Orange. Donc cette exposition sera redéployée dans les locaux de cette fondation. Il donne la possibilité d’exposer les lauréats du prix Guy Nairay et de leur permettre d’être en contact avec l’entreprise à travers la Responsabilité sociétale des entreprises».

 

Avant de déclarer ouverte cette exposition, Joseph Pitah, directeur du Comité de gestion de la Fondation Orange Côte d’Ivoire, représentant sa structure, il avancera que cette fondation apporte une attention particulière à la promotion des jeunes talents. C’est pourquoi elle a décidé d’exposer les deux autres lauréats des «Guyzagn» 2016 (le Prix Ben Hoane de la photographie, Jean Ulrich N'Guessan Mamphayssou, et le Prix Michel Kodjo de la peinture, Hermann Boussou) dont la carrière, à l’en croire, est prometteuse à tout égard.

C’est avec son oeuvre intitulée «Le soubassement» qu’Hermann Boussou a été sacré lauréat 2016 du Prix Michel Kodjo de la Meilleure peinture du Concours "Les Guyzagn" 2016.

 

Fieny Tié