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38 au départ, elles ont été 5 à être retenues à l’issue des tests pour intégrer le corps restreint de la brigade moto de la police nationale, jusque-là réservé aux hommes, depuis 1960. Les 5 « braves » femmes ont été officiellement présentées, ce jour en présence de la haute hiérarchie policière, à l’Ecole nationale de police. C’est avec grande fierté que le premier responsable de la police nationale, le directeur général Youssouf Kouyaté, a accueilli les premières femmes dans cette unité. Aussi a-t-il félicité les 5 policiers motards de sexe féminin pour leur bravoure et surtout pour avoir vaincu le signe indien. « Continuez à donner le bon exemple. Votre intégration à l’unité d’escorte restitue à la femme sa dignité. C’est une formation de plus qui ne devrait pas être une formation sans lendemain », a exhorté Youssouf Kouyaté. C’est au cours d’un stage de formation à la brigade motorisée en France que le lieutenant Traoré Bangaly a constaté la présence des femmes motards dans la police française. De retour en Côte d’Ivoire, il en fait la demande à sa hiérarchie qui lui droit. C’est ainsi que le 4 janvier 2016, le test a été lancé pour recruter des femmes motards dans la police ivoirienne. Sur les 38 qui ont manifesté le désir, seulement 5 ont suivi la formation avec succès. Ce sont ces 5 braves qui ont été présentées aux autorités policières. « Nous nous sommes données pour être les meilleures. Vous pouvez compter sur nous pour être parmi les meilleurs avec les hommes sinon les meilleures », a promis la porte-parole des motards féminins. Le formateur, le lieutenant Traoré Bangaly a saisi cette occasion pour soumettre quelques doléances à ses chefs, notamment les motos qui sont soit en panne soit en épave quand celles qui marchent encore ont malheureusement atteint l’âge de la réforme.

A.K.