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Le Bureau ivoirien du droit d’auteur ( Burida) a organisé jeudi  à Cocody dernier, son assemblée générale ordinaire. Sur 210 délégués convoqués, plus de la moitié s’est présentée à cette rencontre pourtant très attendue. Prévue de 14 h à 18h, cette rencontre n’a pu démarrer qu’à 16h 22 mn. Et ce à cause d’un préalable posé par Diallo Ticouahi Vincent, Diabo Steck et d’autres délégués surexcités. Lequel préalable demandait au Conseil d’Administration présidé par Sery Sylvain de faire le point de l’audit de la gestion de la maison des artistes de février 2012 au 31 octobre 2015 et surtout de l’appel à candidature lancé en  mai 2016. Pour répondre au préalable posé par les délégués, Sery Sylvain a fait recours aux textes qui régissent le Burida. Selon lui, après l’appel à candidature, trois noms ont été retenus et soumis à la sagacité du ministre de tutelle. Et il a reconduit Mme Irène Vieira qui faisait partie des trois candidats retenus. Ensuite, son nom est passé dans le journal officiel conformément aux textes. Concernant l’audit de la gestion du Burida, séance tenante, les experts de Global Audit qui ont audité le Burida ont été invités à la table de séance. Ceux-ci ont fait des remarques et des recommandations au directeur général du Burida pour mieux assainir la comptabilité de la maison des artistes. Et il ressort de leur remarque qu’aucun détournement n’a été constaté. Après avoir levé le préalable, les délégués ont donné quitus au Conseil d’Administration pour leur présenter son bilan. Ainsi, il y a eu la présentation du rapport 2016 relatif à la situation morale et financière du Burida ; le rapport spécial du Conseil d’Administration sur la mise en œuvre de la feuille de route ; le rapport sur  le fonds d’action culturelle ; le rapport spécial du commissariat aux comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2016 ; l’approbation du projet de modification et du quitus aux administrateurs désignés au commissariat aux comptes etc. Il faut noter que si les premières heures de l’assemblée générale ont été  très houleuses, force est de noter que les choses sont rentrées dans l’ordre et les débats se sont tenus dans une ambiance bon enfant.

R. Konan