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Lancée le 12 avril dernier, la campagne de sensibilisation contre le vih/sida dénommé « Paquinou sans sida » était, hier  dans les gares routières d’Adjamé et dans plusieurs autres villes de l’intérieur du pays. Le Programme national de lutte contre le sida(PNLS) qui initie l’opération veut un « Paquinou sans sida » ou à tout le moins réduire les comportements à risque des populations pendant les festivités de pâques où les déplacements sont nombreux. « La lutte contre le vih/sida est devenue primordiale surtout lorsqu’il s’agit d’événements socio-culturels. Il faut saisir toutes ces opportunités pour véhiculer le message de sensibilisation à la population. Que ce soient les adultes, la jeunesse et même les enfants, il faut qu’ils soient informés sur ce que c’est que le vih/sida. Comment on attrape le vih/sida et quels sont les moyens de transmission du vih/sida », indique Silué Coulibaly Aliah, assistante de communication au PNLS. Les gares routières où transitent toutes ces populations de fêtards sont les mieux indiquées. « Nous profitons de tout ce qui est événements socio-culturels comme la fête de pâque dans le V baoulé, pour sillonner toutes les gares. Des agents communautaires vont passer le message pour que les populations aillent fêter avec toutes ces informations. Pour que personne ne contracte la maladie par manque d’informations », poursuit la communicatrice. Au cours de la campagne, des préservatifs sont gracieusement distribués aux populations. « Nous pensons que le préservatif est le seul moyen qui soit sûr à 90% de sorte qu’il n’y ait pas de rapports sexuels sans préservatifs pour éviter le vih, les Ist et même les grossesses non désirées ». Pour Silué Coulibaly Aliah, pendant cette période de pâques, il y a trop de comportements à risque. « Tout en privilégiant les fêtes, il faut donner des informations de sorte à permettre à chacun d’être responsable de sa santé. Si on a des informations justes, on sait ce qu’il faut faire pour éviter la transmission de la maladie. Alors il faut que les populations aillent dans les différentes localités pour fêter avec les informations et revenir à Abidjan sans la maladie. Nous disons toujours « Paquinou sans capote, ça capote » et comme nous ne voulons pas que ça capote, nous disons que « Paquinou avec la capote, c’est sûr », rassure-t-elle. La campagne s’achèvera demain, et se déroule actuellement sur plusieurs villes notamment Yopougon, Yamoussoukro, Didievi, Bouaké, Daloa, Daoukro, San Pedro, Agboville, Divo, Toumodi.

A.K.