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Hermann Goré Bi Boussou , vainqueur  de la 5ème édition du prix Michel Kodjo qui consacre le meilleur peintre à la biennale nationale des arts plastiques dénommé les « Guyzagn » doté du grand prix Guy Nairay était face à la presse récemment, à l’Agence Houkami Guyzagn  à Cocody –Riviera II . En effet, c’est à la 6ème édition du Gpgn, un concours destiné aux jeunes artistes que ce peintre autodidacte s’est distingué parmi une centaine de concurrents. Cette reconnaissance du jury, composé de grands maîtres de l’art en Côte d’Ivoire, lui vaut aujourd’hui, une exposition individuelle sponsorisée par la Fondation Orange Côte d’Ivoire. Dénommée première cimaises, cette exposition témoigne du suivi du vainqueur par l’organisateur du Gpgn, l’Agence Houkami Guyzagn et du sponsor. C’est dans ce cadre qu’après l’exposition du vainqueur du prix Bene Hoane consacrant le meilleur photographe,  Mamphayssou N’Guessan Jean Ulrich sur la thématique : « Les enfants : dans leurs yeux le monde », du 10 au 26 août 2017, que place est faite  Hermann Goré Bi Boussou.
Pour ce faire, du 7 au 23 septembre prochains , à la galerie Houkami Guyzagn, le public est invité à venir apprécier le travail de ce jeune qui promet. Sous le thème : « Vitale complicité », Hermann Goré Bi Boussou présentera une vingtaine de toiles qui donnera à voir son parcours depuis sa victoire au « Gpgn 2016 »  à ce jour.  Pour cette exposition, l’artiste a choisi de jeter un regard sur les relations mère-enfant dans une technique picturale qui consiste à utiliser de petites touches. Une référence au pointillisme. Aux questions de savoir comment est-ce qu’il est devenu peintre et  quel intérêt porte-t-il à la peinture, Hermann révèle : « Dans la forêt à Oumé, je vivais une souffrance extrême lorsque j’ai rejoint mon oncle Justin Oussou à Abidjan ». Et d’ajouter que c’est ce passage dans l’atelier du Maitre Justin Oussou qui a fait de lui un peintre. « C’est la complicité du Me Oussou qui a fait de moi aujourd’hui un artiste », a-t-il insisté. Dans son explication du thème et de la technique utilisée par le jeune peintre, le Commissaire de l’exposition Auguste Mimi Errol a soutenu que la démarche plastique d’Hermann est avant tout auto-thérapie.  Dans ses toiles, il raconte ses angoisses, ses peines qu’il a pu surmonter  grâce à une mère attentive et omniprésente. D’où la mise en exergue dans ses créations de cette « Complicité vitale », cet attachement entre mère et enfant qui prend sa source depuis la tendre enfance. Profitant de ces échanges avec la presse autour du travail du Prix Michel Kodjo de la peinture, le directeur général de la galerie Houkami a invité les à se préparer les « Guyzagn 2018 ».

 

F. T.