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Situé  à 12 km d’Abidjan et à 2 km de Grand-Bassam, Mafiblé II, un village de près de 6 âmes vit dans une impasse qui ne dit pas son nom depuis la mort de Nanan Aboua Aké François en 2015. En effet, un mois avant la mort de Nanan Aboua Aké François, de concert avec le chef du village de Mafiblé I, Alidou Koné se promenait de cours en cours et de village en village se réclamant chef du village de Mafiblé II. Profitant ainsi de la naïveté des villageois pour vendre des terrains. Aussi, cet assoiffé de pouvoir a-t-il réuni les villageois  en leur faisant un lavage de cerveau pour dire que Nanan Aboua Aké François s’enrichissait sur leur dos en vendant leur terre. Le forcing de sieur  Alidou Koné n’a pas pu passer grâce à la popularité d’Ali Mahouli par ailleurs président de l’association du collectif des détenteurs d’espace du village de Mafiblé II. Bénéficiant de la confiance des populations dudit village à cause de sa gestion limpide de l’association qu’il dirige et pressenti pour remplacer feu Nanan Aboua Aké François, Alidou Koné, avide du pouvoir a commencé une campagne de dénigrement pour ternir l’image  de celui qui fait l’unanimité dans le village pour remplacer le chef décédé en 2015. Pis, c’est  qu’Alidou Koné serait à la base d’une attaque du village qui a fait plusieurs victimes dont Ali Mahouli. Celui-ci est resté paralyser jusqu’aujourd’hui. Malgré son handicap , il continue de poser des actes concrets pour le grand bonheur des villageois d’où leur choix  porté sur lui pour diriger le village au cours de l’assemblée générale qui a été organisée dimanche dernier, sous le préau dudit village. Au cours de cette rencontre qui a été quadriée par des éléments  du  commissariat du 24^ème arrondissement de Gonzaquville  et de la gendarmerie de Vridi-cité, jeunes, femmes et anciens de Mafiblé II ont décrié l’habitude peu reluisante d’’Alidou Koné et , ont porté de façon unanime leur choix sur Ali Mahouli pour gérer le village comme il le fait si bien pour l’association. Ali Mahouli, l’homme qui a une histoire similaire à celle de Nelson Mandela selon les jeunes du village qui ne parlent que de bien de lui,  a soutenu que le village qu’il dirige désormais ne veut que la paix. « Il y a la paix et le vivre ensemble ici à Mafiblé II. Il n’y a jamais eu d’affrontement sanglant entre les populations. Ce sont ceux qui sont aigris de moi qui racontent n’importe quoi sur moi et le village. Il n’y a ni cache d’arme ici comme veulent le faire croire nos détracteurs. On va prendre les forces de l’ordre pour sillonner tout le territoire de Mafiblé II car on ne se reproche rien. Un chef doit être l’apôtre de la paix pour aider les autorités compétentes à diriger le pays », soutient-il sous des ovations bien nourries de l’assistance.

La jeune se dresse contre les détracteurs de leur chef

« On a choisi Ali Mahouli de façon unanime comme notre chef pour le développement de notre village. On ne suivra jamais un aventurier qui n’a pour seul objectif que de vendre nos terres de concert avec concert  avec certains chefs du village. Nous ne comprenons pas pourquoi on veut nous imposer vaille que vaille un chef », parle avec véhémence, le secrétaire général  de la jeunesse. A l’instar de celui, les représentants des femmes, des doyens du village qui se sont succédé disent se reconnaître en Ali Mahouli pour gérer leur village qui autrefois était un havre de la paix.

R. Konan, envoyé spécial à Mafiblé II