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‘‘Il ne reste plus qu’à prier Dieu pour qu’il pleuve sur notre localité…’’. Ce sont là en quelques mots, l’expression du profond désarroi du premier magistrat de la commune de Tiébissou N’Dri Koffi Germain, face à la pénurie d’eau qui frappe les populations de la ville, depuis plusieurs semaines déjà.

Le week-end dernier (samedi 25 février), au cours de la rencontre de la mission des experts de l’Office Nationale de l’Eau Potable (ONEP) avec les habitants de la cité du Tchewy à la mairie, le premier magistrat de la commune de Tiébissou, initiateur de cette rencontre n’a pas caché son émotion face à ces ‟jours sans eaux” que traverse péniblement sa population.

Malgré la desserte en eau que font quotidiennement les camions citernes de l’ONEP, les besoins en eaux restent énormes et présents à Tiébissou. Tous se battent pour, ne serais ce qu’avoir un ou deux futs d’eaux, par jour, pour ses besoins de ménages.

Une pénurie qui s’explique par la longue saison sèche, qui a entrainé le tarissement du barrage devant approvisionner la localité.

‘‘Nous sommes obligés de nous rabattre sur certains villages de la commune dotés de pompes hydrauliques. Mais là encore face à la forte demande, le manque se fait sentir’’, déclare dame Adjoua émue aux larmes devant cette situation.

Pour le maire de la commune de Tiébissou, les besoins étant urgents, il faut prier DIEU pour qu’il pleuve abondamment sur Tiébissou afin que la nappe d’eau exploitée par la SODECI puisse retrouver son niveau adéquat pour combler les besoins. Il s’agit pour elle de voir les alternatives pouvant résoudre en urgence cette situation ; situation qui était à la base de nombreuses coupures d’électricité les deux dernières semaines.

Notons que cette mission de l’ONEP à Tiébissou s’est intéressée à la qualité de l’eau servie occasionnellement, voire rarement, par le service des eaux (SODECI) depuis le déclenchement de la pénurie.



HD