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Irène Assa Vieira, directeur général du Bureau ivoirien du droit d’auteur  (Burida), a déclaré la guerre aux pirates. Un gros bonnet vient d’être interpellé à Williamsville, puis  relâché après avoir signé un protocole d’accord portant sur la somme de trois millions de francs cfa.

Après la phase de sensibilisation, le Bureau ivoirien du droit d’auteur ( Burida) dirigé par Irène Assa Vieira est passé à la répression. Le mardi 16 janvier 2018, les agents du burida, de la police et un huissier de justice muni d’une ordonnance du Tribunal de Première instance du Plateau  ont mis le grappin sur un gros bonnet de la piraterie. Touré Mamadou dit Touré Bts, puisse que c’est de lui qu’il s’agit a été pris en flagrant délit avec ses  hommes en train de reproduire de façon illicite et illégale des œuvres de l’esprit. Avec en leur possession du matériel de téléchargement à Williamsville, un quartier de la commune d’Adjamé. L’information nous a été donnée par des agents de la brigade de lutte contre le piratage des œuvres de l’esprit. A en croire ceux-ci, Touré Bts a été conduit au commissariat du 11 arrondissement à 15 h. Où il a été relâché aux environs de minuit après qu’il ait reconnu les faits et promis de signer un protocole d’accord pour payer les  dommages et intérêts causés avec le Burida. Il a eu une séance de travail avec la direction du Burida assortie de la signature effective d’un protocole d’accord portant sur la somme de trois millions de francs Cfa qu’il devra payer au plus tard le 31 janvier 2018.

Le contenu du protocole d’accord

Pour ne pas aller en prison, Touré Bts a signé un protocole d’accord portant sur la somme de trois millions de Fcfa. Laquelle somme doit être obligatoirement versée au plus tard le 31 janvier 2018 selon une source proche de la maison des artistes. « En cas de non-respect de ce protocole, le Burida sera en droit d’arrêter Touré Bts pour reproduction illicite ou illégale  des œuvres de l’esprit. Il ne voulait pas qu’on ébruite l’affaire afin que la presse fasse de ça son chou gras. Car, il tient beaucoup à sa réputation en tant que promoteur de la musique ancienne », confie notre source. Dans le souci d’équilibrer l’information, nous avons joint Touré Bts qui a reconnu avoir eu une séance de travail avec le Burida. Ensuite, il nous a reçus à son bureau, le lundi 22 janvier  2018, aux environs de 16 heures, non loin du 22ème arrondissement de Cocody-Angré. A la question de savoir s’il a été interpellé par la police et passé plus de 5 heures au 11ème arrondissement de Williasville, le promoteur de spectacles a nié tout en bloc. « Je n’ai rien à dire là-dessus. Moi, je n’ai pas de problème avec quelqu’un. Si c’est la vérité, au moment où l’action se passait, on aurait dû vous appeler. On t’appelle et on te dit désormais voilà comment tu vas travailler. Et les gens dramatisent ça. Je vais te dire un truc. On cherche à faire du Buzz avec cette affaire. J’ai été arrêté et puis tu me vois en liberté comme ça. J’ai eu une  séance de travail au Burida où on m’a montré comment je dois travailler désormais », a- t-il confié. Hormis le cas de Touré Bts, le night-club Nova, situé à Marcory, zone 4, a été visité par les agents du Burida. Là-bas, notre informateur nous informe que des postes téléviseurs et des tables de mixage ont été emportées par les agents du Burida parce que ce lieu de réjouissance doit près de trois millions de F cfac au titre des  droits d’auteur. Pour récupérer les objets qui ont été emportés, un chèque de trois millions a été émis par le géant. Trois semaines après, ce chèque serait revenu impayé pour insuffisance de Fonds.

RK