Côte d’Ivoire / Festival parole de conteurs : Amoin Koffi réconcilie les Ivoiriens avec le conte
La 7e édition du Festival international parole de conteurs s‘est achevée le samedi 13 novembre 2021 à Abobo avec de bonnes perspectives pour le conte africain. Les festivaliers n’ont pas boudé leur plaisir durant les festivités qui ont débuté le 10 novembre dernier.
Durant ces quatre jours de manifestations éclatées au Musée des cultures contemporaines Adama Toungara d’Abobo et au village Kiyi M’bock, les participants ont été servis de belles histoires imaginaires racontées magistralement par la Française Marie Babel, le Burkinabé Joseph Amogo, le Togolais Mario Attidokpo et la Sénégalaise Fatou Kiné Sow.
La belle ambiance a été ponctuée d’une série d’allocutions et d’intermèdes musicaux. « Nous avons réussi à faire venir des festivaliers du Togo, du Burkina Faso et de la France. Cette année, nos autorités ont accepté de nous accompagner. Nous invitons les personnalités à nous soutenir. Nous sommes là pour la cohésion sociale et la paix », a déclaré la directrice dudit festival, la comédienne-conteuse, Amoin Koffi.
Pour elle, le conte ivoirien a besoin de faire rêver le public. « Si nous nous taisons, c’est le conte qui va se taire. Il faut le conte pour éduquer nos enfants et petits-enfants. Le conte a beaucoup de vertus à enseigner. Nous allons sillonner les villes de l’intérieur pour enseigner le conte aux populations », a ajouté l’ex-actrice de la série ‘’Ma famille’’.
Les représentants du maire d’Abobo, Kandia Camara, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de Harlette Badou N’guessan, ministre de la Culture et de l’industrie des arts et du spectacle, sans oublier celui du secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme ont axé leurs communications sur le bienfondé des contes au profit des enfants, de la solidarité, de la cohésion sociale et de l’intégration. Les lampions se sont éteints sur le festival après 4 jours de spectacles au Musée des civilisations Adama Toungara d’Abobo et au village Kiyi M’bock.
A.K.