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Un atelier d’échanges et de réflexions sur l’internationalisation des « Savoir-faire traditionnels liés au tissage du pagne en Côte d’Ivoire » s’est tenu les 8 et 9 septembre 2021 à Abidjan.

Cette rencontre qui a duré deux jours au siège de l’Oipc a réuni une vingtaine de participants. Au nombre desquels, des ‘’têtes pensantes’’ de la direction régionale de la culture, de l’industrie des arts et du spectacle, des équipes techniques de l’Oipc, des experts et personnes ressources.

Objectif, consolider et valider le projet de candidature en vue de l’inscription des Savoir-faire traditionnels liés au tissage du pagne en Côte d’Ivoire, sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel (Pci) de l’humanité, à l’Unesco. En effet, il s’est agit pour ces ‘’spécialistes’’ du domaine culturel de parvenir à un dossier consensuel et inclusif  tel que recommandé avant sa transmission à l’Unesco. 

Avant la déclaration de l’ouverture des travaux, le directeur de l’Office ivoirien du patrimoine culturel (Oipc), Félix Aka Konin, a situé l’enjeu de cet atelier. « Nous attendons de ces assises des réflexions fécondes et des proposions concrètes afin de finaliser dans le délai imparti le dossier d’inscription devant aboutir à la  validation de ce patrimoine traditionnel », a-t-il souligné.

Il a parlé  au nom de la ministre de la Culture et de l'Industrie des arts et du spectacle, Harlette Badou. Selon lui, l’inscription de ces savoir-faire traditionnels au Pci aura des retombées positives aussi multiples que variées. Il s’agit entre autre du développement remarquable du tourisme local, de la création d’activités génératrices de revenus, de la réduction du chômage à travers l’employabilité des jeunes par la création d’entreprises, du prestige pour l’état qui s’ouvre davantage  au reste du monde en sauvegardant et valorisant ses richesses culturelles, etc…

La Côte d’Ivoire, à travers l’Oipc, a entamé le processus des savoir-faire traditionnels liés au tissage depuis 2019. Notamment après la reconnaissance internationale du Gbofé, du Djéguélé et du Zaouli, respectivement en 2008, 2012 et 2017. Le 13 juillet 2006, la Côte d’Ivoire a  ratifié la convention 2003 de l’Unesco pour la sauvegarde du Pci. Engageant ainsi sa responsabilité dans la préservation et la promotion de ses valeurs héritées de son passé afin de les transmettre aux générations futures.

Pérez E.