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Le cahier de charge de l’organisation de la CAN, passée de 16 à 24, connait des modifications. Le Cameroun, premier pays à abriter la compétition avec autant de nations qualifiées a reçu les nouvelles recommandations de la CAF. Le nouveau document, selon Camfoot, exige du pays organisateur la construction de « 6 stades pour la compétition, dont 2 stades d’au moins 15 000 places, 2 autres d’au moins 20 000 places et les 2 derniers, d’une capacité d’au moins 40 000 places devant accueillir le match d’ouverture et la finale du tournoi. Pour les séances d’entraînement, la CAF exige 2 stades par site ». Les stades retenus pour la première CAN à 24 sont le complexe sportif d’Olembe pour le groupe A, le stade Omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé pour le groupe C, le complexe de Japoma pour le groupe B, le stade Omnisports de Bafoussam pour le groupe D, le stade de Limbe pour le groupe E  et le stade Roumde Adja de Garoua pour le groupe F. Face aux inquiétudes liées à la capacité du Cameroun à respecter le cahier des charges dans le délai prévu par la CAF qui a, entre-temps, changé les règles du jeu pour le pays qui s’apprêtait pour une CAN à 16, le chef de l’Etat camerounais avait affiché son optimisme et la détermination de son pays à faire face aux exigences de la Confédération africaine de football. « Le Cameroun sera prêt le jour-J. J’en prends l’engagement », déclarait Paul Biya. Les aptitudes du Cameroun à abriter la CAN 2019 seront évaluées à partir du 20 août prochain. Avec la première mission d’inspection de la CAF conduite par Mme Shereen Aly, directeur des compétitions de la Confédération africaine de football.

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