CAN 2019 / Le forcing du Cameroun pour l’organisation
Le Cameroun entend faire son maximum pour achever les travaux à temps et conserver son statut de pays-hôte de la CAN 2019. Et ce, malgré le changement de cahier des charges engendré par le passage d’une CAN de 16 à 24 qualifiés. En effet, après le symposium organisé la semaine dernière, la CAF a annoncée que la coupe d’Afrique passerait désormais à 24 équipes dès l’édition 2019. Une décision qui exige donc une amélioration au niveau des infrastructures sportives pouvant accueillir les compétitions. Au regard de cette nouvelle exigence, le pays hôte devra avoir maintenant 6 stades au lieu de 4. Le Cameroun qui accuse jusque-là d’énorme retard dans la construction de ses infrastructures, se dit prêt à accueillir ce grand évènement sportif. Ainsi, le président de la Fédération camerounaise, Tombi A. Roko, se dit prêt à faire tout son possible pour répondre aux nouvelles exigences de la CAF. « Le Cameroun est une locomotive du football africain. La meilleure manière pour nous de soutenir la vision du nouveau président de la CAF, c’est d’accepter ce nouveau format et ses nouvelles dates et je pense que c’est un défi largement à la portée du Cameroun, qui est un grand pays », a-t-il assuré. Le président de la Fédération a aussi signifié que cette décision est l’initiative du président Paul Biya. « La CAN 2019 était un engagement personnel du président de la République, Paul Biya, qui tenait à offrir ce cadeau à la jeunesse camerounaise », a indiqué Tombi Roko. Relativement à cette question, le président de la CAF Ahmad Ahmad a prévenu qu’il ne fera aucun cadeau au pays des Lions qui doit organiser la prochaine CAN. A cet effet, une visite d’inspection est prévue dans le mois de septembre prochain.
A.Z.