can-2023-emerse-fae-selectionneur-des-elephants-nous-sommes-prets-nous-mettrons-les-ingredients-quil-faut-pour-gagner.jpg

Le jeune technicien intérimaire des Eléphants de Côte d’Ivoire a abordé, le mardi 6 février 2024, le choc des demi-finales face à la République démocratique du Congo. Emerse Faé se dit prêt pour ce match au stade Alassane Ouattara d’Embipé pour une place en finale de la 34e édition de la Can 2023.

Venu décontracté, Emerse Faé fait son entrée dans la salle de conférence d’une des salles du Palais de la culture à Treichville, avec à ses côtés Max-Alain Gradel, l’un des capitaines des Eléphants. Au menu de cette rencontre avec les journalistes accrédités, le match tant en attendu par tout un peuple, Côte d’Ivoire-Rd Congo des demi-finales. Le jeune technicien ivoirien, qui est à sa toute première Can sur le banc, a rassuré d’entrée.

« Nous sommes prêts. Nous allons mettre tous les ingrédients qu’il faut pour nous qualifier face au Congo. Ce sera un match ouvert parce que les deux équipes ne ferment pas le jeu », fait-il remarquer. Emerse Faé le sait. L’apport du public au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé sera très déterminant. En référence à celui du stade de la Paix de Bouaké qui fera date.

« Le public de Bouaké a été tout simplement formidable. Il nous a supportés sans relâche. Quand tu entends le peuple chanter l'hymne national pendant que les gens jouent, c'est quelque chose de très fort. Face au Sénégal, c'était magnifique à Yamoussoukro et surtout face au Mali à Bouaké, on ne s'est pas senti à 10 mais plutôt à 15… », révèle Faé qui veut cette Coupe d’Afrique en tant que sélectionneur.

« Si on veut aller chercher la coupe, il faut qu'on y aille tous ensemble. On sait qu'on ne pourra pas compter sur nos absents mais ils vont apporter de la force aux autres. Face au Sénégal et au Mali, on a eu du mal à mettre notre jeu en place. Pour celui contre la Rdc, c'est de mieux démarrer le match et imposer notre rythme à l’adversaire », a-t-il indiqué. Et d’ajouter : « Je n’ai pas remporté la Can en tant que joueur pour mon pays. Mais je me battrai avec mes joueurs pour remporter la Can, surtout qu’elle se joue au pays ». Pour Emerse Faé, ses changements au cours des matchs du 8e et du ¼ de finale ont apporté un plus à l’équipe.

« Il fallait redonner de la confiance au groupe. Il faut être solidaire. Quand on regarde les équipes encore en compétition, par exemple le Nigeria, elle a un groupe solide. La Côte d’Ivoire a individuellement des joueurs de talents mais c’est dans la solidarité que nous pouvons gagner. Il faut jouer sur la confiance retrouvée pour jouer notre jeu à nous. Chaque fois que nous faisons des changements, les joueurs ont été décisifs. Quand c’est ainsi, on dit que l’entraîneur a un coaching gagnant. Mais il n’en sera ainsi pas tout le temps », a fait savoir le coach des Eléphants.

Gradel : « l’état d’esprit du groupe est bon »

L’attaquant de couloir des Eléphants de Côte d’Ivoire a demandé de faire confiance à ce groupe qui va affronter la Rd Congo, ce mercredi soir.

« L’état d’esprit du groupe est bon. On va aborder le match dans de bonnes conditions. Je pense que chaque génération vit son temps. La génération dorée a eu son temps. La génération actuelle est également en train d’écrire son histoire. C’est la même famille ivoirienne. Il est important de mettre la tête à l’endroit. Ça va aller très vite, j’ai foi », a expliqué Max-Alain Gradel.

Pour le champion d’Afrique 2015, « c'est une Can très spéciale. Il est important qu'on fasse tout pour garder ce trophée à la maison. Nous avançons tranquillement, nous sommes sereins, nous sommes confiants, nous avons confiance en notre qualité. Nous irons jusqu'au bout ». Le match se jouera à 20 heures ce mercredi 7 février.

A.H.