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Le premier magistrat de la commune de Sassandra croit résolument aux fortes chances des Eléphants de Côte d'Ivoire. Suite à sa qualification pour les 1/4 de finale, Justin Kacou Méa a exprimé ses félicitations et encouragements au nouveau staff des éléphants conduit par le sélectionneur intérimaire, Emerse Faé, ex-international ivoirien. Pour Kacou Méa, c’est de cette équipe dont le pays a besoin pour remporter la 34ème CAN.

 

Comment vivez-vous cette CAN chez vous à Sassandra ?

Avant tout propos, je tenais à rendre gloire à l'Éternel Dieu parce que si aujourd'hui on parle de la CAN en Côte d'Ivoire, c'est parce que le père saint l'a permis. Voyez-vous, la CAN a vu le jour en Côte d'Ivoire depuis 1984 sous la houlette de Feu le Président Félix Houphouët-Boigny. Cette CAN, par le biais du Président Ouattara, est en train de montrer au monde l'hospitalité qui se vit et la croissance d'un pays. Concernant notre ville Sassandra, nous sommes à l'image de la patrie. Un village CAN qui rassemble toutes les forces vives à l'espace Amadou Gon Coulibaly de la ville avec lesquelles nous fêtons au jour le jour. Vraiment, nous vivons la CAN et nous démontrons que la CAN, c'est chez nous. Par ma voix, les populations disent merci au président de la République pour cette organisation impeccable en Côte d'Ivoire. A côté de lui, je n'oublie pas le Premier ministre, Robert Beugré Mambé, et notre bienfaiteur local, le ministre, gouverneur du Bas-Sassandra, Philippe Légré, qui a permis que nous ressentions cette CAN dans le Gbôklè.

 

Quel commentaire faites-vous sur un entraîneur expatrié recruté et un entraîneur maison ?

Il y a un dicton chez nous qui dit : « lorsque tu es poursuivi par une quelconque difficulté et que tu as le dos au mur, tu ne peux que te défendre de toi-même ». Et nos pachydermes nous l’ont démontré lors du match Côte d’Ivoire-Sénégal en mettant la joie au cœur de toute une nation. Nos joueurs ont démontré au monde entier que la Côte d'Ivoire est une grande nation de football. Revenant au cas des entraîneurs, je dis toujours qu'il faut faire confiance à nos entraîneurs locaux. Il faut rendre à César ce qui est à César. Quand on sait que ces entraîneurs sont des joueurs talentueux et qui vivent de ça. Pourquoi chercher loin ce qui est entre tes mains. Hier c'était Jean-Louis Gasset mais il est l'heure qu'on parle du présent. La petite confiance qu'on a placée en Emerse Faé, ancien joueur professionnel ivoirien, a surpris plus d'un. Pour seulement 3 à 4 jours d'entrainement avec ses poulains. C'est dire qu'il maîtrise son sujet. Pour cela, la fédération ivoirienne de football doit lui donner sa chance. C'est ce type d'entraîneur local dont l'équipe de Côte d'Ivoire a besoin pour remporter le trophée de la 34 ème CAN. Hors le hic chez nous, après chaque compétition, on change le sélectionneur et ça rime avec le déséquilibre de l'équipe. Pour ma part, je voudrais qu'on donne un vrai temps à Emerse Faé  pour qu'il dirige cette équipe des Eléphants. Je voudrais qu'on fasse la part belle à nos entraîneurs locaux.

 

Un appel aux supporters ivoiriens ?

Ce samedi 3 février 2024, la Côte d'Ivoire joue les 1/4 de finale, nous demandons à tous nos compatriotes sans exception de remplir le stade de Bouaké pour les uns et envahir les villages Akwaba pour les autres pour pousser notre équipe à continuer dans sa marche vers la finale. Je ne saurais clore mes propos sans dire infiniment merci à cette équipe du Maroc qui une fois a permis à la Côte d'Ivoire d'être là où elle est aujourd'hui. Prions Dieu pour qu'au soir du 11 février 2024, on fête la coupe avec nos bienfaiteurs marocains. C'est aussi ça la reconnaissance. Dieu nous a ressuscités par le biais des Lions de l'Atlas.

 

Réalisé par Bleu Vincent