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Les Eléphants de Côte d'Ivoire sont champions d'Afrique. Voilà la nouvelle nationale qui devient continentale et mondiale. La Côte d'Ivoire, par la victoire des Eléphants, vient d'écrire à nouveau sa propre histoire devant plus de deux milliards de téléspectateurs. Des Ivoiriens conscients du bienfait de la Coupe d'Afrique des nations ont égrèné le chapelet des confessions religieuses auxquelles ils appartiennent en réclamant à Dieu la victoire.
Tous dans une vision commune, réunis dans une église à ciel ouvert sur l'étendue du territoire national par des prières ferventes ont poussé les Eléphants pour arracher le trophée aux autres nations. C'est un beau récit inoubliable pour toutes les générations. Certains commentateurs disent <<qu'il y a Dieu dans la victoire des Eléphants >>. Et, c'est vrai. Possibilité d'y croire. Des guides religieux, les généraux des armées des autres nations, des laïcs engagés l'ont témoigné : << pour voir Dieu et croire à son existence, il faut aller en Côte d'Ivoire >>. Bien avant, le cardinal Paul Poupard, prélat de sa sainteté en 1995 pour la célébration du centenaire de l'évangélisation de l'Eglise catholique en Côte d'Ivoire a déclaré : << La Côte d'Ivoire est la seconde patrie du Christ >>. Le second pays de Jésus comme pour traduire, est la Côte d'Ivoire. Depuis ce temps, la foi des Ivoiriens plus qu'autrefois, devient de plus en plus profonde et animée qu'à l'ordinaire. Face aux épreuves, ils peuvent dire : << la CAN, c'est chez nous, la coupe est à nous, on vaut rien, on est qualifié >>.
Dieu parle aux Ivoiriens qui jamais ne s'inquiètent de rien et demeurent toujours confiants lorsque les autres nations s'affolent face à leurs souffrances. C'est l'expression : <<  il n'y a jamais deux sans trois >>, parole du président de la République de Côte d'Ivoire son Excellence Alassane Ouattara qui, dans l'épreuve et les humiliations de l'équipe nationale sans panique, a rassuré les Ivoiriens en faisant la lecture de la troisième étoile des Eléphants de Côte d'Ivoire par le triomphe de la victoire de l'équipe nationale sur celle du Nigeria. C'est une confiance démesurée en Dieu du président de la République qui a aussi rimé aux pleurs, aux cris, à la lamentation et à la prière des Ivoiriens dans les tribunes et partout où ils étaient lors des compétitions : << Quand un pauvre crie, le Seigneur entend >>, Psaume 33. Dieu par des multiples supplications, ne pouvait qu'exaucer le cri de souffrances des Ivoiriens. Vraiment ! Autour des Eléphants, la coupe d'Afrique des nations a été le lieu de réconciliation, de  rassemblement et le moyen  d'évangélisation des Ivoiriens. Elle ne pouvait glisser entre les mains de ceux-ci parce que plus de 99% des Ivoiriens ont prié et supplié Dieu en renonçant pour la plupart aux médiocrités diverses par la pratique sorcière qui jamais ne construit mais qui déstabilise:  la preuve des vidéos sur les réseaux sociaux, des animaux sacrifiés aux idoles des supporters des nations en compétition. C'est dommage ! Et bien décevant. Mais, c'est aussi  le sens vrai de l'objectif de la sorcellerie et de 1% soustrait des 99%. Quelles trahisons fétichistes et syncrétistes? Pour les prochaines éditions, ces supporters continueront-ils de s'attacher au sang des animaux égorgés, puisque malgré les alliances sataniques la coupe est restée enracinée en terre d'hospitalité, terre ivoirienne, pays organisateur. Le modèle de prières des Ivoiriens devrait leur servir d'exemple. Hélas!
Que retenir de la victoire des Eléphants ? Diverses réponses sont objets de cette interrogation. Mais il est bon et essentiel de rétenir que la victoire des Eléphants est un miracle Divin qui part de l'hymne de l'humiliation à une gloire sans égale. Bravo au président de la République de Côte d'Ivoire et ses collaborateurs pour l'organisation, par eux, toute reconnaissance à l'équipe nationale. Félicitations à la côte d'Ivoire.
Rémy Montini DAGO