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C’est la période de mangues dans le département de Ouragahio (centre-ouest, environ 270 km d’Abidjan). Les vendeurs se ruent dans les différents villages pour s’en procurer avec l’aide de personnes qui, pour la circonstance, font office de guides. Ceux-ci, dit-on, se tirent d’affaires. C’est certainement pour se faire également de l’argent que Koné Hélène, une adolescente âgée de 15 ans, apprenant la couture, est partie de Ouragahio, aux environs de 5 heures du matin, sans aviser ses parents, pour une destination dont elle ne reviendra plus. Du moins, pas comme elle est partie.

Car, sur l’axe Ouragahio-Gadoukou, elle va trouver la mort dans des conditions très atroces, le mercredi 27 avril 2022. Selon notre source, Koné Hélène a été interpelée par des individus cachés dans les broussailles. Refusant de répondre à leur invitation de les y rejoindre, ils ont stoppé sa tentative de fuite. Sans aucune défense, la petite est toute suite ligotée et va subir les pires atrocités. Elle est non seulement violée, mais les auteurs de cette bestialité l’étranglent et lui sectionnent les parties intimes avant de disparaître dans la nature.

Pendant ce temps, le père de l’adolescente, Koné Cledien Bernard, qui n’a pas de nouvelles de sa fille se rend dans l’une des radios de proximité de la commune pour diffusion d’un communiqué qui lui permettrait de la retrouver.

Malheureusement, le jeudi 28 avril, aux environs de 8 heures, le corps sans vie de Koné Helène est découvert dans un champ de cacao, couvert de sang et ses parties intimes fortement endommagées. Les traces des cordes ayant servi à la ligoter étaient presque visibles sur le corps.

Koné Hélène a été enterrée le même jour, les éléments de la gendarmerie et de la police de Ouragahio ont ouvert une enquête afin de mettre le grappin sur les criminels.

Désiré K.