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Des poursuites ont été ouvertes contre six (06) gendarmes ivoiriens pour homicide volontaire dans l’affaire des agents de pompes funèbres tué, fin mai à Arrah, a annoncé, ce mardi le procureur militaire Ange Bernard Kessi


Cinq personnes sur six agents de la Société ivoirienne de pompes funèbres (Sipofu) avaient été prises pour cible dans une opération de chasse aux bandits et tuées par des éléments de la gendarmerie d’Arrah qui les avaient pris pour des braqueurs d’un opérateur économique.

Alors que l’on croyait que la gendarmerie venait de réaliser un beau coup de filet en abattant les braqueurs d’un opérateur économique, une seconde version plus plausible fera état d’une bavure qui a jeté le discrédit sur les gendarmes devant les réalités des faits.

Cette version avait été corroborée par les responsables de la pompe funèbre, à travers une conférence presse, dénonçant le fait que « leurs hommes ont été tués comme des chiens ».

S’étant saisi de cette affaire, le commandant supérieur de la gendarmerie nationale, le général de brigade Nicolas Kouadio Kouakou avait annoncé l’ouverture d’une enquête.
Les agents de pompes funèbres sur six qui s'étaient déplacés dans le village d’Andé pour effectuer une prestation dans le cadre d'une cérémonie funéraire de la mère d'un adjudant de gendarmerie, avaient été abattus par des éléments de la gendarmerie d'Arrah située à Kotobi les ayant pris pour des braqueurs, après qu'un opérateur économique eut été dépossédé de 32 millions de FCFA par des braqueurs à Nzanfouenou.

Le seul rescapé, qui a réussi à s’échapper du véhicule, a alerté son entreprise à Abidjan pour l’avertir du drame.

A.K.