Côte d’Ivoire / 3ème édition d’Abi Reggae : Faire d’Abidjan la nouvelle terre du reggae après Kingstone
C’est parti. La 3ème édition du Festival Abi reggae se tient depuis ce matin au Palais de la Culture de Treichville. Et ce jusqu’au 9 avril prochain. La cérémonie d’ouverture s’est tenue en présence d’un parterre de personnalités, dont le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman. Au menu de ce troisième rendez-vous consacré à la musique reggae, un colloque avec des intellectuels et des concerts avec une cinquantaine d’artistes et musiciens pour qui le live n’a plus de secret. A en croire le professeur Azoumana Ouattara, Directeur du Colloque, le volet scientifique du festival sera meublé par cinq panels qui porterons sur les thèmes ‘‘L’éthique de la préparation’’, ‘‘Panafricanisme économique’’, ‘‘Rastafari’’, ‘‘Société civile panafricaine’’ et ‘‘Bob Marley’’. En ce qui concerne le show, le staff d’Abi Reggae avec à sa tête le ministre d’Etat Moussa Dosso, comme aux éditions précédentes promettent des concerts explosifs avec de grosses pointues de la musique reggae venus de la Côte d’Ivoire, de la Jamaïque, du Sénégal, de la Chine, de la France, de l’Afrique du Sud, de l’Algerie, de la Gambie, etc. Notamment, les jamaïcains U-Roy et Ijahman Levi de la Jamaïque, les ivoiriens Ismaël Isaac, Ras Goudy Brown, Kajeem et Naftaly et les sénégalais du groupe Daara J Family.
Pour Moussa Dosso président d’honneur et fondateur du festival, cette troisième édition est celle de la maturité. « Nous avons pris il y a trois ans l’engagement de faire d’Abidjan la deuxième capitale du reggae après kingstone. Et nous pouvons dire que nous sommes sur la bonne voie. Le défi est grand mais notre foi pour la musique reggae est grande. Nous allons donc y arriver », a déclaré avec enthousiasme le promoteur, non sans remercier l’Etat de Côte d’Ivoire, le District d’Abidjan et tous les partenaires qui ne ménagent aucun effort pour accompagner le festival depuis son lancement.
Quant au ministre de la Culture et de la Francophonie, il s’est réjoui de l’organisation de ce rendez-vous incontournable, qui vient « confirmer une vérité : Abidjan est l’une des capitale du reggae dans le monde ». Il a donc saisi l’opportunité pour « rendre hommage aux artistes comme Alpha Blondy, Ismaël Isaac et Tiken Jah Fakoly, qui par leur talent ont réussi à défendre avec honneur et gloire cette musique dans le monde ». Aussi, a-t-il félicité les organisateurs, tout en les encourageant à continuer dans cette dynamique, afin de faire d’Abidjan la nouvelle terre du reggae après Kingstone.
Abou Adams