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« La culture au service de l’intégration et du brassage des cultures », c’est le thème retenu pour la 5^ème édition du concours international de danses traditionnelles baptisé « A Chez nous pays ». L’innovation majeure de cette édition est l’ouverture du concours aux pays membres de la Communauté économique des Etas de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Lors de la cérémonie de lancement de ladite édition  qui a eu lieu, hier mercredi, au siège du bureau de l’Unesco à Cocody-II Plateaux, Eric Sekongo, initiateur du concours a relevé que cet évènement a pour vocation de préserver le patrimoine culturel africain et mondial et valorise « les hommes qui croient encore en nos traditions et qui demeurent les gardiens de nos us et coutumes ». Poursuivant, il a indiqué que l’envergure souhaitée pour cette 5^ème édition est l’ouverture sur la sous-région à savoir les quinze pays membres de la Communauté économique des Etas de l’Afrique de l’Ouest(Cedeao), et le monde à travers l’Asie (la Chine) et l’Europe (l’Espagne). « A chez nous pays » vient pour être le point de repère pour tous, sans distinctions de classe sociales, de races, de couleurs ni de confessions religieuses, mais surtout pour éduquer les générations à venir avec les danses traditionnelles », explique-t-il. Les présélections se tiendront dans les villes telles que Bouaké, Ferkessédougou, Abengourou, Bouna, Yamousoukro, Grand-Bassam, et à Abidjan. Pour Ydo Yao, représentant résidant de l’Unesco à Abidjan, ce concours permet de promouvoir le patrimoine matériel et immatériel de l’Afrique. Aussi dira-t-il qu’il contribue à la promotion de l’intégration africaine. « L’intégration par la culture est un élément majeur. En 2020, on passera à la Cedeao des Etas à la Cedeao des peuples. La culture est le socle du développement et nos dirigeants doivent de l’approprier. C’est pourquoi, il est dommage de constaté que c’est seulement 1% du budget national qui est alloué à la culture dans la majorité des pays africains », dit-il avant de rassurer l’initiateur qu’il peut compter sur l’appui de l’Unesco. Pour sa part, le professeur David Soro, directeur général  du Bureau ivoirien pour la promotion de l’intégration africaine ( Bipia) a informé que le concours ‘’ A chez nous pays’’ est venu à point nommer pour fédérer les 15 pays membres de la Cedeao. « Nous avons invité les chefs de communautés  pour qu’ils s’approprient ce projet. Qui va faire l’intégration des peuples à partir de la Côte d’Ivoire. Il faut noter que ‘’A chez nous pays’’ bénéficie du soutien de Côte d’Ivoire Tourisme, de la Fondation Atef Omais  et du Bipia pour sa réussite.

R. Konan