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Le Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d'Ivoire (SYNESCI) veut une amélioration des conditions de travail des enseignants et des élèves.  Pour ce faire, ledit syndicat a dit prendre ses responsabilités en s'engageant résolument, dans la bonne gouvernance et la bonne marche de l'école ivoirienne. Une décision  qui fait suite à son assemblée générale extraordinaire tenue le samedi 18 mars 2017 au lycée technique de Bouaké, avec pour thème, ‘‘Conditions pour une école émergente vraie’’. 

Pour le secrétaire général de ce syndicat, Siaka Traoré et ses camarades, il était question de battre le rappel de leurs militants ‘‘pour qu'ils se mobilisent aux fins de trouver les voies et moyens de manifester (leur) réprobation’’.

Le SYNESCI à, au cours de son assemblée émis plusieurs préoccupations, notamment, la réduction des effectifs d'élèves dans les salles de classe, l'instauration d'un climat propice de travail, l'achèvement des programmes scolaire, la participation aux examens de fin d'année, la révision des textes du Comité de gestion des établissements scolaire (Coges) etc. 

Le secrétaire général du syndicat, convaincus du succès du dialogue social engagé avec le gouvernement pour l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail et l'apurement effectif du stock de leurs arriérés de salaire, a fait savoir que le SYNESCI s'engage pour la pérennisation de l'éducation publique de qualité et gratuite.

‘‘Mais, si le gouvernement n'est pas ouvert au dialogue social, nous allons engager la lutte», a averti Siaka Traoré. Un autre point aussi essentiel a également été débattu lors de cette assemblée générale. A savoir, l'ouverture du concours d'entrée à l'École nationale de l'administration (ENA) aux enseignants. Sur ce point, le secrétaire général du SYNESCI rassure que cela ne va pas dépeupler les écoles « comme l'on veut le faire croire. Nous ne savons pas au nom de quelle loi, l'on interdit aux enseignants de passer le concours de l'ENA’’, a-t-il suggéré.

HD