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« L’UVDTAB désormais confiante quant à l’aboutissement de son long
combat judiciaire à Amsterdam (selon Me Micheline Katy BAMBA) ». Selon
Maître Micheline Katty BAMBA, Avocat de l’UVDTAB à Abidjan, ce long
combat judiciaire qui a été engagée depuis Juin 2012 progresse bien de
sorte que le collectif d’Avocats composé d’avocats Français du cabinet
Hascoët et Associés, d’avocats Hollandais du Cabinet de Hann Advocaten
et Notarissen, ainsi que de Me Micheline Katty BAMBA, Avocat
Ivoirienne en Côte  d’Ivoire, est confiant quant à cette bataille où
ils ont marqué déjà des points. Depuis le dessaisissement de Monsieur
Kalilou Fadiga et Maître BOJAN P. Dekker de ce dossier par Mavin
Aboubakare OUATTARA, Président de l’UVDTAB et de la Fondation du même
nom pour actes anti professionnels, la bataille s’est poursuivie en
dehors de ces deux personnes.  C’est donc pour mener à bien cette
grande mission que le président Mavin OUATTARA n’a pas souhaité se
joindre à un groupement d’associations mais a préféré poursuivre de
façon solitaire son combat à Amsterdam, dans le silence comme une
panthère guettant sa proie. Aussi, l’on se souvient que l’UVDTAB avait
introduit une plainte à Londres sous le numéro HQ09X05529 au nom de
OUATTARA Aboubakare Mavin et autres qui a été jugée recevable le 16
Décembre 2009, pour respecter le délai de prescription, l’UVDTAB a
décidé de suspendre cette plainte de Londres et ouvrir une autre à
Amsterdam. Une fondation a donc été créée par le Président Mavin
OUATTARA le 27 Juin 2011 et les documents de la procédure ont été
scellés par un NOTAIRE dont copies a été délivrée aux parties adverses
en l’occurrence TRAFIGURA qui n’est pas à sa première comparution sur
les bancs des accusés de cette juridiction. En effet, une première
procédure avait été initiée à Amsterdam par l’ONG Internationale
Greenpeace qui a fondé son combat sur les éléments qui lui ont été
fournis, par l’UVDTAB. TRAFIGURA sera par la suite reconnue coupable
d’avoir camouflé la toxicité de ses produits  et transporté
frauduleusement  lesdits produits en violation de l’accord de Bale,
puis condamnée à payer 1 000 000 euros à Amsterdam le 23 Juillet
2010. Mais TRAFIGURA, rebelle à cette décision qui ne l’a pas blanchi
comme l’arrêt d’assises d’Abidjan du 22 Août 2008, en a relevé appel.
Malheureusement pour elle, la Cour d’Appel va confirmer la première
condamnation dans son arrêt rendu le 23 Décembre 2011. Forte de cette
condamnation, l’UVDTAB et sa fondation assistée de ses avocats,
français, néerlandais et ivoiriens ont introduit l’action en
indemnisation contre TRAFIGURA. Cette action, débutée par une
procédure dite préliminaire de règlement partiel en vue  d’un accord
amiable, sera déclarée recevable le 10 Juillet 2014 par le Tribunal
d’Amsterdam, qui a en outre jugée que la fondation UVDTAB, située en
Hollande avait la capacité de représenter les victimes qui lui sont
affiliées. Le 16 février 2015, le Cabinet français Hascoët et associés
et le cabinet Hollandais en charge du dossier ont introduit une
assignation contre TRAFIGURA pour le compte des membres de la
fondation UVDTAB. Ce qui a conduit le Tribunal à passer enfin à la
phase du jugement de la demande  d’indemnisation qui a commencé par la
vérification du dossier des victimes  et de leur préjudice. Le 04
Novembre 2015, une première audience s’est tenue au tribunal
d’Amsterdam. Cette audience préliminaire avait pour objet de définir
les conditions d’instruction de ce procès de grande importance. Depuis
lors, le Cabinet de Maître Micheline katty BAMBA, l’Avocate
ivoirienne, qui gère le dossier à partir d’Abidjan, a dû à maintes
reprises, répondre aux sollicitations de la justice Hollandaise pour
son expertise en matière du droit ivoirien pour apporter son appui
juridique aux Avocats qui opèrent directement à Amsterdam à cause de
TRAFIGURA qui veut à tout pris faire croire que toutes les victimes
ont été déjà indemnisées. Malgré cette ruse, les preuves ont été
produites quant à la sincérité de la demande des 110.937 victimes de
l’UVDTAB, dont les dossiers sont complets et scellés à Amsterdam. On
ne peut rien y ajouter, ni rien y retirer désormais. Les victimes de
l’UVDTAB doivent donc être sereines et garder patience, car TRAFIGURA
n’échappera pas à la justice, et la procédure que nous avons initiée
depuis plusieurs années est entrée dans sa phase ultime. Il n’y a donc
pas lieu d’aller se réinscrire dans des associations dont la
recevabilité de l’action est hypothétique. Bientôt, dans les jours
très proches, les responsables de l’UVDTAB et l’équipe juridique
animeront un point de presse auquel les victimes seront conviées par
l’intermédiaire des coordonnateurs pour avoir plus de détails quant à
l’étape réelle de cette procédure bien prometteuse .
A.A.