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L’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales(ESEC) se définit comme «  toutes formes de maltraitance sexuelle commise par un adulte et accompagnée d’une rémunération en espèce ou en nature versée à l’enfant ou à une tierce personne  ». L’organisation Non Gouvernemental(ONG) SOS violence sexuelle, réseau impliqué dans le combat contre la violence sexuelle sur les femmes et les enfants a effectué une étude  sur l’exploitation sexuel des enfants à des fins commerciales en Côte d’Ivoire entre 2016 et 2017 qui montre que le fléau touche sans distinction les enfants de tous sexe et que l’internet constitue le principal canal de mise en relation des victimes avec les abuseurs. Au cours d’une cérémonie de présentation de cette étude, ce mercredi à l’hôtel Ivotel Plateau, le Dr Ossey Kouakou, président du conseil d’administration de l’ONG SOS Violences Sexuelles a relevé les chiffres de l’étude. « Au sortir de cette étude, nous nous rendons compte que plus de 62% des enfants qui sont abusés, exploités sexuellement sont dans le milieu de la prostitution et nous observons aussi que plus 78% ont été en contact avec des abuseurs par le biais des nouvelle technologie de l’information et cela nous permet de comprendre que déjà autour de 16 ans sont  les plus exposés car abandonnés par les parents. Il faut donc mener des actions des sensibilisations pour que les liens familiaux puissent être resserré parce qu’une grande partie des enfants exploités ne vivent pas avec leurs parents biologiques », a-t-il indiqué. Pour mettre fin à ce phénomène le Dr Ossey Kouakou a recommandé que «  tous les services de protection de l’enfant soit représenté un peu partout sur le territoire national pour permettre bonne prise en charge des enfants. Egalement mettre en place des activités génératrices de revenu à la mettre à la disposition des populations les plus vulnérables pour leur permettre de survenir à leur besoin »

Rodrigue Cofye