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La présidente de l’Université Jean Lorougnon Guédé, Tidou Abiba Sanogo a invité les enseignants chercheurs de l’Institution à être habités par la sagesse et la patience et à reprendre les cours dès lundi, suite au préavis de grève que ces enseignants ont déposé auprès de la gouvernance.

« Nous leur demandons la sagesse et la patience parce que tout ce qu’ils évoquent, c’est vrai, il y a des choses qui sont justes, qui sont vrais, mais on ne peut pas tout avoir en même temps », a plaidé vendredi, la présidente de l’Université de Daloa, lors d’une conférence de presse.

« En tant que mère, je leur demande de penser à leurs petits frères, à leur enfants pour reprendre le chemin de l’école. Le reste se fait progressivement. Il y a au moins une trentaine de revendications, s’ils veulent que tout cela soit satisfait avant de reprendre, cela ne peut se faire », a ajouté la responsable de l’université.

Aux préoccupations des grévistes sur la non revalorisation des salaires des promus CAMES de 2015, 2016 et les primes de recherche, Tidou Abiba Sanogo a expliqué que les dossiers des promus ont été traités par la direction de ressources humaines de l’université et déposé à la fonction publique tout en soulignant que les concernés doivent suivre individuellement leurs dossiers pour bénéficier de leur dû.

Concernant la question de l’absence de calendrier académique, la gouvernance a souligné que cette question est en train d’être traitée par la vice-présidence.

Pour la suppression de parcours de certains parcours et le tripatouillage des maquettes, la gouvernance a déclaré qu'« aucune maquette n’a été tripatouillée » et de préciser que les maquettes obéissent à celle du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique.

Le manque d’équipements dans les salles de cours qui a été également déploré par les grévistes, a permis à Tidou Abiba Sanogo de souligner que l’acquisition de l’équipement ne dépend pas d’elle et concerne l’entreprise SIMDCI. Elle a aussi invité les enseignants à mettre balle à terre, à ne pas compromettre les démarches en cours auprès du gouvernement.

D’autres réponses ont été données face aux revendications multiples des enseignants.

Toutefois, cette période grève qui a débuté depuis le 12 juillet a été l’occasion pour la ministre d’accorder une audience à certains enseignants, au secrétaire général du CNEC et au directeur financier de l’université.

Comme solution, la ministre a souhaité qu’une note service technique des retards de paiements soient produits pour son règlement.