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Le régisseur de la prison de Bouna a été limogé par le garde des sceaux, ministre de la Justice, Sansan Kambilé(photo). Après qu’une enquête ait été ouverte sur des cas avérés de torture de détenus.

 

Dans le cadre des enquêtes sur la mort des gendarmes tués à Niamoué, dans la sous préfecture de Doropo, le 16 novembre dernier, une dizaine de suspects avaient été appréhendés et détenus préventivement à la prison de Bouna.

 

C’est ainsi que voulant venger la mort des gendarmes, les gardes pénitentiaires soumettaient « les assassins » des gendarmes détenus à la torture, les nuits. Le ministre de la Justice, informé a instruit le procureur aux fins d’une enquête qui a révélé que les suspects étaient battus et torturés par les gardes pénitentiaires. Ce qui a abouti au limogeage de madame le régisseur. Celle-ci était permissionnaire au moment des faits.

 

Deux gendarmes avaient été tués à Niamoué, sous préfecture de Doropo, (nord est du pays) dans l’exercice de leur fonction, le 16 novembre dernier par une foule en furie, à la suite d’un contrôle de routine qui aurait mal tourné.

 

Le 23 novembre dernier, au cours de la cérémonie de récompense des meilleurs de son département, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité avait indiqué que les attaques contre les forces de sécurité de Côte d’Ivoire ne resteraient pas impunies.

 

Hamed Bakayoko a annoncé que les auteurs de la mort des gendarmes à Doropo avaient été identifiés et seraient arrêtés et présentés devant le juge. Les premiers suspects ont été arrêtés. Ce sont certainement eux qui ont été torturés par les gardes pénitentiaires.

 

A.K.