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« Dans les conflits et les catastrophes, protégeons les enfants du travail des enfants ». Les axes de réflexion ont tourné autour de ce thème dans le cadre de la célébration de la 15ème journée mondiale de la lutte contre le travail des enfants. A travers ce thème, l’Organisation internationale  du Travail invite à réfléchir ensemble à des solutions anticipées  qui permettraient de protéger efficacement les enfants. La Première dame, Dominique Ouattara qui a présidé la cérémonie, hier, à l’espace CRAE au Plateau, a fait remarquer que les conflits et les catastrophes engendrent bien souvent la dégradation des habitations et des infrastructures de base servant à la prise en charge  des enfants. Notamment, les hôpitaux, les écoles, les cantines scolaires ainsi que les centres sociaux. Une situation préjudiciable aux enfants face à laquelle, la présidente du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants a appelé à informer les populations sur les droits et la protection des enfants en temps de paix. « dans ce contexte, le renforcement des mécanismes de prise en charge des enfants devra se faire à travers la mise en place d’outils de prévention efficaces », a indiqué Dominique Ouattara. Qui a exhorté à sensibiliser les populations quant aux droits des enfants. « A cet effet, le comité national de surveillance que je préside, et le comité interministériel, en collaboration avec les partenaires techniques  et financiers mènent  depuis quelques années, des campagnes d’information régulières  à l’échelle nationale », a-t-elle rappelé. Non sans rappeler également les différentes formations initiées dans le but d’outiller les différents intervenants que sont les travailleurs sociaux, les forces de l’ordre, les enseignants. Afin de permettre de protéger les enfants et de leur éviter d’être utilisés comme main d’œuvre, enfant soldat. Dominique Ouattara a énuméré les actions entreprises dont la construction de centres d’accueil par sa fondation et le nécessaire renforcement de la coopération sous régionale. Qui se matérialisera par la tenue, en octobre prochain, en Côte d’Ivoire, d’une conférence des Premières Dames d’Afrique de l’Ouest sur la lutte contre le travail transfrontalier. « Un long chemin a été parcouru en Côte d’Ivoire, mais il reste encore beaucoup à réaliser pour protéger  efficacement nos enfants. Les conclusions de la journée  d’aujourd’hui nous offrent l’opportunité  d’explorer de nouvelles pistes de solution et d’intensifier  nos actions pour le bien être de nos enfants », a relevé la présidente du CNS. Avant, la présidente du parlement des enfants, Akaffou Marie, le directeur pays du BIT, Dramane Aïdara et le ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale, Jean Claude Kouassi ont salué les engagements de la Première Dame et de la Côte d’Ivoire qui ont abouti à la signature de deux arrêtés qui ont permis de réviser la liste des travaux dangereux interdits aux enfants, mais aussi et surtout de doter, pour la première fois, la Côte d’Ivoire d’une liste des travaux légers autorisés aux enfants dont l’âge est compris entre 13 et 16 ans.

S.B.