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La Résolution 2284 adoptée à l’unanimité par le Conseil de sécurité des Nations Unies, le 28 avril 2016, décide que le mandat de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) prendra fin le 30 juin 2017. 

Le processus de réduction du personnel civil, militaire et de police de l’ONUCI se poursuivra jusqu’au 30 avril 2017, date à laquelle, l’ONUCI cessera toutes ses activités opérationnelles en Côte d’Ivoire.

La Mission onusienne note avec étonnement que les règles régissant le statut du personnel relatif au non renouvèlement des contrats avec l’ONUCI font l’objet de manipulation et d’informations fallacieuses tendant à faire croire qu’il s’agit de licenciements donnant droit à des indemnités de départ.

Le paiement d’une telle indemnité ne fait aucunement partie des conditions de service du personnel tel que le stipule le contrat dûment signé par chacun des fonctionnaires de la Mission, contrat qui indique "l'expiration normale du contrat à son terme ne nécessite pas le paiement d'une indemnité". La Mission n’a aucun pouvoir discrétionnaire d’en décider autrement.

L’ensemble du processus de désengagement de l’ONUCI de la Côte d’Ivoire se déroule dans le strict respect des règles et procédures des Nations Unies en la matière.

Le personnel n’entend pas les choses de cette oreille et s’est mis à manifester, depuis plusieurs semaines(comme sur cette photo).

Ainsi, l’on note que face au «refus» de l’institution d’écouter le personnel national revendiquant selon leur porte-parole, “à juste titre” leurs indemnités de départ comme le recommande l’article 8 du statut du personnel, ces deniers ont décidé de se mettre en grève pour trois jours. La grève concerne les localités d’Abidjan, Daloa et Bouaké.

Une manifestation du personnel national de l’ONUCI a même été organisée ce mercredi devant les locaux de ladite institution situés dans l’ancien hôtel Sebroko à Abidjan.

La représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies pour la Côte-d’Ivoire reste, selon le personnel, reste fermée à tout dialogue.

“Pire elle fait croire à New York qu’elle maintient un dialogue permanent avec le staff local. Depuis le 20 mai elle a décidé de ne plus parler à l’association du personnel local sous prétexte que le personnel lui aurait manqué de respect. En tout état de cause le staff local continue à demander ses indemnités et le paiement dans un temps raisonnable de ses cotisations. Ceci, est prévu par l’article 9.3 ancien et l’article 9.6 du statut du personnel de 2014 », a soutenu le porte-parole du personnel.

A.K. avec Onuci