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Candidat à la présidence de la Fédération Ivoirienne de Handball, Paul Blesson dévoile son plan d’actions et ses ambitions pour la renaissance de cette discipline.

 

Vous êtes candidat, quelles sont vos motivations ?

Je suis candidat à la Présidence de la Fédération Ivoirienne de Handball à l’Assemblée Générale Elective prochaine. En effet, le handball ivoirien a fait partie du mouvement sportif ivoirien comme étant un sport majeur, depuis les années 80 jusqu’à 2006. Depuis tout ce temps, le handball ivoirien a été le fer de lance du sport ivoirien. Avec un riche palmarès qui est composé de 25 coupes d’Afrique et d’une participation au championnat du monde sénior. Depuis 2006, cette discipline a pris un grand coup. Elle est passée de la contre-performance à une succession de crises dont la dernière, la plus grave se situe en 2012 et en 2013. Cette discipline a donc besoin aujourd’hui d’être repositionnée. C’est ainsi que j’ai mûrement réfléchi et je me suis dis que notre discipline doit être gérée maintenant par un professionnel du handball. Cela pourrait apporter un vent nouveau au handball ivoirien. De passage, je ne manquerai pas de rendre hommage à tous ces présidents qui sont passés à la tête de cette fédération. Même si les actes de ces acteurs ont été jugés insuffisants. Je veux que le handball ivoirien ressemble à celle de la fédération Française. L’une des meilleures fédérations mondiales. Grâce au profil que j’ai, en tant que joueur, formateur et entraîneur, je me sens capable de diriger la Fédération ivoirienne de Handball.

 

A vous entendre, vous êtes sûr de relever le niveau de cette discipline…

Bien sûr que oui ! Je suis la personne idéale pour cette fédération. Nous avons un grand projet avec un staff de 12 personnes qui sont avec moi. Dans ce projet, nous prenons l’engagement dans les deux années à venir de repositionner le handball ivoirien, avec nos partenaires que nous avons commencé à afficher depuis l’année dernière.

 

Pourquoi c’est maintenant que vous vient le désir de diriger la fédération ?

Vous savez, moi je suis un légaliste. La loi sur le sport ne permet pas que nous soyons à la tête de la fédération tant que nous sommes en fonction au ministère. C’est l’article 45 de la loi du sport. Ce que nous avons respecté jusqu’à maintenant. Maintenant que je suis à la retraite, je peux être président à la tête de cette fédération. Cela surprend beaucoup de personnes, parce qu’ils ne savent pas les dispositions légales qui régissent la loi du sport sur cette question. Je le répète, notre discipline ne peut plus être dirigée par des vacataires. Elle doit être dans les mains d’un professionnel.

 

Que dites-vous alors sur la gestion des actuels dirigeants ?

Leur gestion a montré ses limites. Tout simplement parce que ces personnes sont plus préoccupées par d’autres fonctions. Ils n’ont pas le temps pour le sport. Le handball ivoirien a besoin de quelqu’un qui va se consacrer à la discipline.

 

Que voulez-vous offrir concrètement au handball ivoirien ?

C’est le professionnalisme et une bonne gestion. Il faut aussi une très bonne organisation au niveau de l’administration de la discipline. Il faut une bonne préparation de l’élite. Nous allons revoir le niveau de nos équipes. Et mettre un point d’honneur sur la formation des jeunes. La Côte d’Ivoire doit être au même niveau que l’Angola. Donnez-moi le pouvoir et vous ne serez pas déçus. Le salut du handball ivoirien est dans mon camp.

Interview réalisée par Anicet Z.