Côte d’Ivoire / Phénomène des gnambros dans le transport / N’gouan Aka Mathias, maire de Cocody : « Donnez-moi 3 à 4 mois »
Le maire de Cocody fait le point, ce jour de son bilan à mi-parcours de ses actions à la tête de la commune au cours d’un déjeune de presse. Sur la question du transport et les nombreux désagréments que causent les « gnambros » dans le transport, N’gouan Aka Mathias a affirmé ne pas disposer de moyens adéquats pour venir à bout du phénomène. En raison de l’insuffisance des policiers municipaux dont il dispose actuellement. Toutefois, le premier magistrat a rassuré ses administrés que le problème connaîtra très bientôt une fin. « Il faut avoir de moyens suffisants pour venir à bout des « gnambros ». Les 130 à 150 policiers municipaux que nous avons ne suffisent pas. Dans quelques mois, 5à à 60 policiers municipaux viendront s’ajouter. Il faut compter avec le temps pour que les « gnambros ne soient plus de retour. Dans 3 à 4 mois, le phénomène va connaître une fin », a fait savoir le maire. D’ailleurs N’gouan Mathias affirme avoir organisé les syndicats de sorte à avoir un seul interlocuteur ainsi que les bus avec wifi gratuits qui pourraient être une solution pour les populations de Cocody, fruit d’un partenariat avec la Sotra. « Les wibus sont sécurisants, paisibles et confortables. Mais ils sont insuffisants car les élèves et les étudiants les empruntent aussi. Mais de façon général, les wibus sont un succès », a assuré N’gouan Mathias. Ajoutant qu’il a pour ambition de faire de Cocody, « une ville verte ». « Nous voulons planter 2 millions d’arbres d’ici 2020 pour arriver à une ville verte. Nous allons amener les femmes des foyers à ne plus utiliser les fagots de bois, changer les feux tricolores en énergies solaires et refaire les espaces verts », a-t-il annoncé. Au demeurant, N’gouan Aka Mathias a dévoilé les investissements que lui et son conseil municipal ont réalisés depuis dans divers domaines depuis leur avènement à la tête de la commune de Cocody. De la protection civile et de la sécurité des populations à la réconciliation et à la cohésion sociale en passant pas la santé, l’éducation et la formation, l’environnement et la coopération décentralisée, ce sont des actes significatifs qui ont été posés. Même le secteur du cinéma n’a pas été oublié. En témoigne la convention avec Nollywood pour faire des films aussi bien à Abidjan qu’au Nigéria avec des acteurs ivoiriens et nigérians.