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Pleurs, désolation, vociférations, menaces étaient les sentiments éprouvés par les femmes commerçantes de la commune de Port-Bouët, vendant sur une artère secondaire attenant la clôture du commissariat principal.

 

En effet, depuis quelque temps des responsables de la mairie projetaient de déguerpir ces femmes de cette chaussée. Justement, une mise en demeure en date du 29 février 2016 fut délivrée par Anougba Comoé Eric, secrétaire général de la commune. Aussi, ces commerçantes étaient-elles entrées en négociation avec la mairie pour trouver une issue à ce problème.

 

Les négociations ne sont pas terminées que d\'autres responsables de la mairie de Port-Bouët faisant fi de l\'échéance concédée en attendant de finir les négociations, intiment l\'ordre au service technique de cette municipalité de saccager et déguerpir les étales des commerçantes. Et ce, nonobstant la somme de 100.000f CFA soutirée chaque mois par des agents \'\'véreux\'\' de la commune chère à madame Hortense Aka Anghui.

 

C\'est donc dans une atmosphère tendue et de désolation que ces femmes ont tant bien que mal bravé les \'\'loubards\'\' commis pour exécuter cette décision municipale qu\'elles jugent \'\'abusive\'\' en préservant les maigres marchandises qui n\'ont pu être prises de force.

 

Ces mères de famille, avec enfant au dos pour la plupart, consternées, meurtries ont promis de le faire \'\'payer\'\' à madame le maire de la commune de Port-Bouët dans les urnes, à l\'occasion des prochaines élections municipales en Côte d\'Ivoire en fin 2016.

 

R. K