Côte d’Ivoire / « Les auteurs des assassinats des gendarmes de Doropo ont été identifiés ils seront arrêtés et présentés devant le juge bientôt », Hamed Bakayoko
Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité a montré la fermeté de l’autorité qu’il représente devant l’assassinat des gendarmes dans l’exercice de leur fonction à Niamoué dans la sous préfecture de Doropo. Ce matin, à la cérémonie de récompense des meilleurs agents de son département dans le cadre du prix de l’excellence 2016, Hamed Bakayoko a d’abord apporté son soutien à ses hommes. « S’agissant des événements de Bouna et de Yamoussoukro, je voudrais apporter tout mon soutien aux forces de l’ordre, aux forces de sécurité ». Ensuite le premier responsable de la sécurité les a rassurés. « Je rassure nos hommes. Nous n’allons pas faiblir. Nous allons être très fermes. Nous n’accepterons jamais qu’on foule leur autorité aux pieds. Les enquêtes sont en cours. Les auteurs ont été identifiés et très bientôt ils seront arrêtés et présentés devant le juge », a révélé Hamed Bakayoko. Pour lui, nul n’est au-dessus de la loi. Pas davantage que nul ne doit se rendre justice. « Les gens pensent qu’ils peuvent se faire justice. C’est inacceptable. Nul n’est au-dessus de la loi. Si vous voulez que l’Etat vous respecte, vous devez commencer par respecter l’Etat », a assené le ministre d’Etat. Avant de galvaniser ses hommes sur le terrain. « Ne nous laissons pas abattre par ces événements », a-t-il encouragé. Au surplus, Hamed Bakayoko a fait savoir que le gouvernement n’a « jamais laissé une situation se gangrener » ? « Chaque fois qu’il y a un problème, on y a apporté une réponse précise. D’ailleurs on a commencé par analyser pourquoi dans certaines régions, la violence est la réaction systématique de certaines personnes. Vous allez voir très bientôt », a fait remarquer le ministre d’Etat. Depuis quelques jours, les forces de sécurité de Côte d’Ivoire ont été la cible de certaines populations lors des événements qui se sont déroulés à Bouna où deux gendarmes ont été lâchement assassinés, à Toumodi et à Yamoussoukro où le commissariat du quartier Dioulabougou a été saccagé et incendié.
A.K.
