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Un sureffectif constaté fait état de 120 élèves et 115 élèves pour les classes de 3ème et 4ème, pour cette rentée des classes 2016-2017, au lycée moderne de Ferkessédougou, chef-lieu de région du Tchologo.

Une situation des plus complexes pour l’administration du lycée qui ne sait comment gérer les effectifs pléthoriques avec la poignée de professeurs disponibles. Le lycée compte plus de 6000 élèves répartis dans 70 classes pédagogiques, selon notre source jointe par téléphone.

‘‘Nous avons actuellement 120 élèves par classe en 3ème. En 4ème, ils sont entre 110 et 115 élèves’’, a révélé notre source.

Cette situation, a-t-on appris, est liée par le manque d’enseignants qui sévit au lycée moderne de Ferkessédougou. Le problème étant devenu plus sérieux avec l’insuffisance de salle de classes.

‘‘Le lycée comptait 97 professeurs. Il y en a un, qui a été muté officiellement, tandis que 4 sont partis officieusement. L’administration est obligée de concentrer par manque de professeurs et de salles. Si nous scindons les classes, nous n’aurons pas de professeurs pour les classes créées. Des heures supplémentaires sont payées à des enseignants, mais malgré cela, il y a toujours urgence et un besoin crucial’’, a confie notre source. Et d’affirmer que les censeurs sont obligés ’d’entasser’’ les élèves par manque de professeurs. Un professeur ayant requis l’anonymat a fait savoir que pour les classes de 6ème et 5ème, il n’y a pas d’enseignants d’Histoire Géographie et de Français.

Par ailleurs, notre source a indiqué que pour plus de 6000 élèves, seulement deux censeurs et trois éducateurs se partagent leur encadrement, avec le soutien de trois bénévoles.

Des parents d’élèves, qui accusent déjà le Comité de gestion des établissements scolaires (COGES) de racket, ne comprennent pas l’inaction des cadres de la région. Ils appellent vivement l’aide du Président de l’Assemblée Nationale et fils de la localité, Gullaume Soro pour mettre fin au calvaire de leurs enfants.

‘‘Le président de l’Assemblée nationale est d’ici. Il y a un Conseil régional et une mairie, mais le lycée ploie sous l’effet des problèmes, qui ont pour noms le sureffectif, l’insuffisance de salles de classe et le déficit d’enseignants et de personnels d’encadrement’’, signifié un parent d’élève.

 

HB