Droit d’auteur / Processus de récupération des programmes : Agents du Burida et de la Rti croisent leur réflexion
« Les modalités de mise en œuvre de l’exécution du contrat entre la Rti et le Burida », c’est le thème de l’atelier qui s’est tenu hier au complexe Sol Beni à Cocody. Il vise à instruire les agents de la radiotélévision ivoirienne (Rti) sur le processus des programmes des œuvres qu’ils exploitent pour enrichir le contenu de leur grille afin de satisfaire à la demande des téléspectateurs.
Lors de la cérémonie d’ouverture, Irène Vieira, directrice générale du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) a soutenu que sa structure souhaite une bonne coopération avec la Rti. Pour que main dans la main, elles (les deux structures) parviennent à faire respecter les droits d’auteur aux Ivoiriens.
Pour sa part, Touré Sanga, directeur des programmes à la Rti par ailleurs représentant de Ahmadou Bakayoko, directeur général de la Rti a indiqué que cet atelier fait suite à plusieurs échanges entre les deux structures qui ont abouti à la signature d’une convention.
« Nous voulons nous impliquer avec le Burida pour donner des programmes justes pouvant éviter des plaintes récurrentes à l’occasion du paiement des droits d’auteur aux ayants droit. Pour ce faire, nous allons collecter les informations justes pour y arriver », fait-il savoir.
Sery Sylvain, président du conseil d’administration( Pca) du Burida, a remercié les agents de la Rti qui ont effectué le déplacement pour participer à cette séance de travail. « Vous avez le droit d’aider à la promotion et à l’essor culturel de la Côte d’Ivoire. Le showbiz mondial a besoin de renouveler son visage. La Côte d’Ivoire doit être à ce rendez-vous. Et vous êtes un media puissant sur lequel on peut compter pour sensibiliser les artistes sur les nouvelles mutations. J’attache vraiment un grand prix à cet échange », dit-il.
Après la série des allocutions, Irène Vieira a présenté la nomenclature des œuvres protégées par le droit d’auteur aux agents de la Rti. Pour elle, ce n’est pas au Burida de juger de l’originalité d’une œuvre. Au contraire, celle-ci se fait par un juge.
R. Konan