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Les lampions se sont certes éteints sur la 25e édition du Fespaco qui a levé le rideau le samedi 25 février dernier au stade municipal de Ouagadougou. La communauté du monde cinématographique salue la détermination des réalisateurs qui ont fait preuve de professionnalisme avec des films qui confirment la chevauchée du 7e art africain dans le concert des grandes nations. Un mérite salutaire qui corrobore avec la vision culturelle des présidents du pays des hommes intègres et du pays de l’hospitalité. Pays invité d’honneur à cette édition, la Côte d’Ivoire n’a pas remporté d’Etalon. Mais, les Ivoiriens ne sont pas passés inaperçus à cette fête du cinéma africain. L’espace estampillé « Village Akwaba » inauguré par le ministre de la Culture et de la Francophonie Maurice Bandaman en dit long sur la volonté des Ivoiriens à vendre la destination Côte d’Ivoire aux festivaliers venus des quatre coins du monde. Plus de 80% des produits d’Eburnie ont été écoulés durant la fête.  Accueilli samedi dernier par son homologue burkinabé, le président ivoirien, Alassane Ouattara a présidé avec le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, la cérémonie de clôture du Fespaco. Le président ivoirien a traduit sa joie de vivre les temps forts de cette apothéose. « Nous sommes très heureux d’être à Ouagadougou non seulement par rapport à cet événement important qu’est le Fespaco mais également compte tenu des relations spéciales, particulières qu’entretiennent les deux pays. Nous sommes deux peuples frères et être à Ouagadougou c’est pour moi comme si j’étais en Côte d’Ivoire », confie le chef de l’Etat ivoirien avant d’exprimer sa joie d’être aux côté du président du Faso pour cet événement. Le président Ouattara a aussi adressé ses encouragements au peuple burkinabé. « Je félicite les organisateurs et le Burkina Faso pour l’éclat donné à cette manifestation. Nous sommes sûrs qu’elle sera une très belle fête et nous nous réjouissons d’en faire partie », a-t-il affirmé. Avant de chanter les mérites de cette biennale du cinéma africain. « Le Fespaco est un événement essentiel pour le monde de la culture, pour les Africains, pour la diaspora, pour le monde entier et cette 25e édition montre à quel point le Fespaco est un succès burkinabè, ouest-africain, continental et même mondial », a-t-il soutenu malgré les mauvais résultats des réalisateurs ivoiriens invités à revoir leurs copies.

  1. A. Dinguy’s N