Foot - L1 - Nice - Jean-Michaël Seri : «Pas question d'un départ cet hiver»
Jean-Michaël Seri, le milieu de terrain ivoirien du Gym, est revenu sur les raisons de son transfert raté à Barcelone, fin août. Il rend cette fois le club catalan responsable de cet échec et promet de ne pas quitter Nice avant juin 2018.«Comment vous sentez-vous deux semaines après ce transfert raté au FC Barcelone ?Si je ne me sentais pas bien, je n'aurais pas fait deux matches aussi plein contre Monaco (4-0) et Zulte (5-1). Ces deux matches ont été aboutis pour moi, dans l'effort, et c'est l'important. Contre Monaco j'ai bien géré les 90 minutes, contre Zulte, j'ai pensé sortir après avoir reçu un coup mais finalement non. Je me sens bien, dans l'effort et mentalement.Les positions de votre agent et ceux des dirigeants de Nice ont été très contradictoires sur les raisons de votre transfert raté à Barcelone. Avez-vous eu le fin mot de l'histoire et est-ce que c'est enfin clair dans votre tête ?Je n'aime pas trop rentrer dans les détails. Je me dis que si ça ne s'est pas fait à Barcelone c'est parce que ça ne devait pas se faire. Il faut tirer un trait là-dessus et j'ai titré un trait.Ca ne sert à rien de chercher à savoir qui avait tort et qui avait raison. Aujourd'hui, ma conclusion est la suivante : ça ne s'est pas fait car je n'étais pas la priorité du Barça. Maintenant, j'ai à cœur de bien faire les choses, de faire une meilleur saison que la précédente. Pas parce que j'ai envie de partir dans un grand club comme Barcelone, mais parce que j'ai envie de faire une très bonne saison, simplement. J'ai complètement oublié tout ça, plus question que je me retourne là-dessus. Le débat est clos.Ça ne vous empêchera pas de redevenir un jour une priorité pour Barcelone, pourquoi pas ?Il n'y a pas de problèmes. Mais s'ils viennent qu'ils viennent franchement. Aujourd'hui, j'ai envie de partir par la grande porte, pas par défaut. Je ne suis pas un joueur par défaut. On doit me respecter pour ce que je fais sur le terrain, pas pour autre chose. S'ils ne sont pas venus c'est parce que je ne partais pas la grande porte, je n'ai pas à rougir pour ça. Mais ca fait de moi quelqu'un de respecté. sur le plan européen et c'est bien. S'ils sont venus (Le FC Barcelone), c'est parce que j'ai fait beaucoup d'efforts.Avez-vous été au fond du trou à un moment avec ce qu'il s'est passé ?Il faut plus que ça pour m'atteindre. Ca ne peut pas m'atteindre. Mon métier c'est ça, il n'y a pas une minute à perdre quand tu veux devenir un joueur de haut niveau. Il ne faut pas perdre ton temps avec ce genre de choses, il faut tourner la page pour faire face aux prochaines échéances qui sont très importantes.Dans El Mundo Deportivo, le quotidien catalan, vous avez confié que dans une entrevue avec les dirigeants de Nice, les murs avaient tremblé, tant votre colère était grande de ne pas avoir signé à Barcelone. Pouvez-vous revenir sur cette phrase qui a fait beaucoup parler ?Si j'avais dit ça vraiment les supporters (de Nice) m'auraient sifflé. Leur réaction (il a été applaudi contre Monaco) aurait été le contraire de ce que j'ai vu. J'ai dit ce que je pense, je n'ai pas besoin de mentir. Après ce qu'il s'est passé (son transfert raté à Barcelone), je ne suis pas repassé au club et je n'ai rencontré aucun dirigeant, physiquement. J'ai eu le président au téléphone, mercredi, après le match contre Naples (défaite à Nice 2-0, le 29 août) et on s'est expliqué. Après ça, je suis parti en Côte d'ivoire pour rejoindre l'équipe nationale. Quand je suis revenu, j'ai croisé le président (Jean-Pierre Rivère), après le match contre Monaco, et on a discuté. J'ai croisé M. Fournier (le directeur général du Gym) et on a discuté. Donc il n'y a pas eu de débat, ils ont sorti ça (l'interview dans El Mundo Deportivo) bien avant que je ne sois parti en sélection, alors que j'étais tranquillement chez moi. Je n'ai parlé à aucun media espagnol et à aucun journaliste espagnol. Je suis resté à la maison, il n'y a pas eu cette phrase.Donc, vous n'avez jamais dit ça ? Jamais, je vous le dis, je n'ai jamais fait d'interview avec un journaliste espagnol, ni avec El Mundo Deportivo. Je n'ai jamais tenu ce genre de propos.Vous serez sans doute sollicité au mercato d'hiver ?Je vous le dis aujourd'hui, il n'est pas question d'un départ au mercato d'hiver, point finale, je ne bougerai pas, quelque-soit le club qui vient. Je suis Niçois jusqu'en juin prochain et il n'y a pas de débat.Vous avez raté un énorme contrat avec Barcelone. Y aura-t-il une compensation avec le Gym ? Une revalorisation de votre contrat à Nice, ou une prolongation, est-elle dans les tuyaux ?On verra ça en fin de saison. Ca va dépendre de la saison, je suis encore engagé avec l'OGC Nice, pas question de parler de prolongation pour l'instant. C'est un truc personnel ça et si je dois être valorisé, mon agent verra ça avec les dirigeants. Je me concentre sur la saison qui est longue et il y a beaucoup de choses à faire.»A voir : Favre : «Chaque match est différent»
yahoosports