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Jacques Anouma, le candidat ivoirien à l’élection du président de la Confédération africaine de football (CAF), a de grandes chances de remporter la mise, le 12 mars prochain à Rabat.

Le candidat de la Côte d’Ivoire pour le poste de président de la Confédération africaine de football (CAF) doit croire en ses chances. Jacques Anouma a de réelles chances de remporter le scrutin prévu à Rabat au Maroc, le 12 mars prochain. Il sera face au milliardaire sud-africain Patrice Motsepe, le Mauritanien Ahmed Yahya et le Sénégalais Augustin Senghor.

En effet, les trois adversaires qui n’ont pas la même expérience que le candidat ivoirien, en matière de gestion du football. Les relations dans le monde du football de Jacques Anouma plaideront notamment en sa faveur. D’autre part, il y a le fait que Ahmad Ahmad, le président sortant de la Caf, n’est pas trop sûr d’être candidat parce que la validité de sa candidature dépend d’une décision de la Fédération internationale de football association (FIFA).

Or c’est cette instance qui l’a sanctionné pour question d’éthique dans la gestion des fonds de la Caf. La mise à l’écart d’Ahmad Ahmad favorise donc les choses pour l’ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), qui semble avoir des arguments de poids. Des quatre prétendants, Jacques Anouma semble maîtriser le mieux les rouages de la Caf que ses trois autres adversaires.

« Je ne suis le candidat de personne, ni le candidat d’un système. Je suis le candidat de la Côte d’Ivoire. Je ne viens pas pour me venger ou reprendre une situation de celui qui a perdu en 2013. Non, je ne suis pas dans cet esprit. Je suis seulement le candidat de la Côte d’Ivoire, soutenu par certains pays amis qui pensent que je suis un candidat légitime », avait justifié Jacques Anouma, lors de sa visite au Qg du candidat à la Fif, Idriss Diallo, le 12 novembre 2020.

Les chances du candidat ivoirien résident en plus dans le déploiement diplomatique qu’a entrepris l’Etat de Côte d’Ivoire à travers la sous-région avec l’implication personnelle du président ivoirien, Alassane Ouattara. Sur ses instructions, les ministres Albert François Amichia et Paulin Claude Danho ont sillonné plusieurs pays de l’Afrique centrale et de l’Afrique de l’Ouest où ils ont été reçus par les homologues du président de la République de Côte d’Ivoire.

Le message est le même partout où ils sont passés : « Le président Alassane Ouattara me charge de venir vous demander de soutenir son candidat Jacques Anouma ». L’avantage est que ces émissaires du président Ouattara ont eu des audiences avec les premiers responsables des pays visités. Cela est un bon signe pour la victoire du candidat ivoirien, Jacques Anouma, le 12 mars prochain au Maroc.

A.H.