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Auteur d’un match plein contre l’Inter Milan (3-1) le dimanche 24 juillet 2016, lors du premier match du Paris Saint-Germain (PSG) dans l’International Champions Cup, Serge Aurier est en pleine phase de rédemption. Retour sur six mois fous pour l’Ivoirien.

 

La victoire contre l’Inter dimanche a permis d’apercevoir un peu plus la touche d’Unai Emery, le nouvel entraîneur du PSG, malgré de nombreuses absences (ndlr : Verratti, David Luiz préservés, T.Motta, Krychowiak en vacances) a permis aux observateurs de voir sa touche sur le banc des champions de France.

 

Loué depuis sa prise de fonction, le nouveau coach du PSG impose donc des choix. Celui de mettre Serge Aurier, capitaine après la sortie de Thiago Silva en est un. Il y a six mois de cela, pas grand monde aurait misé un centime sur la table pour l’Ivoirien avec le brassard du PSG au biceps.

 

On n’oublie pas le cauchemar Manchester City

Suite à l’affaire Periscope en février 2016 où le latéral droit du PSG et des Eléphants de Côte d’Ivoire n’avait pas hésité à critiquer l’institution PSG et quelques-uns de ses coéquipiers, on se disait surtout que l’aventure parisienne avait de grande chance de se terminer pour Aurier, malgré un talent indéniable.

 

Mais après un mois de mise à pied, l’international ivoirien était bien de retour pour le quart de finale contre Manchester City (Ndlr : Club de l’élite anglaise) en Ligue des Champions en avril 2016.

 

Un choix de Laurent Blanc, le coach d’alors, au profit du Brésilien Marquinhos, pas forcément payant, puisque Aurier était passé à côté de cette double confrontation, avec un contrôle raté à l’origine du but de Fernandinho à l’aller et une perte de balle amenant le penalty sur Aguero au retour. Une prestation pas au niveau, comme beaucoup de ses partenaires, qui avait briser les rêves du PSG.

 

Aurier : « C’est pour le président que je suis resté… »

Mais on se disait qu’avec l’enchaînement des matchs, l’Ivoirien de 23 ans allait rentrer dans le rang. Malheureusement, en plus d’une fin de saison en roue libre en Ligue 1, l’affaire des insultes présumées envers des policiers, avait une nouvelle fois placé l’ancien toulousain dans les faits divers.

 

Même si Aurier avait assuré « qu’il n’ait rien à se reprocher dans cette affaire » et s’était dit « innocent », l’heure du départ semblait actée pour beaucoup, et en premier lieu le footballeur. « Si ça ne dépendait que de moi, je serais déjà parti », avait confié l’intéressé dans l’émission Clique fin juin.

 

Désormais numéro 3 dans la hiérarchie du capitanat ?

Mais Serge Aurier, formé au RC Lens, est toujours là, et plus que jamais installé malgré l’arrivée du Belge Thomas Meunier, arrivé comme doublure. Elu homme du match contre l’Inter Milan dernier, l’arrière droit des Eléphants a fait un malheur dimanche, avec un doublé en clé de voûte.

 

Après la partie, tout le monde était content pour lui. A commencer par Kevin Trapp. « Je connais Serge depuis un an et je n’ai jamais eu de problème avec lui, savourait le gardien allemand. C’est bien qu’il ait fait un doublé ce soir (ndlr : dimanche). Ce n’est pas mal pour sa confiance. Je ne sais pas si son brassard était un signe, il faudrait demander ça à l’entraîneur ».

 

 A y regarder de plus près, l’alternative Aurier derrière Thiago Silva et Maxwell semble de toute façon loin d’être farfelue. Ne reste plus qu’à espérer pour le PSG que Serge Aurier ne fasse plus la moindre vague.

 

Au contraire de son prédécesseur, Unai Emery ne serait pas prêt à laisser passer le moindre dérapage.

 

K.G-S

Avec foot 365