Littérature/ « Merci de m’avoir quittée » : Un recueil de 13 nouvelles croquantes de Mantin de Polourou
« Merci de m’avoir quittée ! ». Un recueil de 13 nouvelles croquantes écrites par Mantin de Polourou dont le nom à l’état civil est Diabaté Mantin épouse Coulibaly Polourou. Samedi dernier, lors de la dédicace à la librairie carrefour de Cocody, l’auteure a passé au peigne fin les grandes lignes de son premier essai littéraire de 152 pages édité par les éditions Matrice.
Face à l’assemblée composée de passionnés du livre, l’ex-étudiante en Lettres modernes de l’Université de Cocody en fonction à Brazzaville a plongé les amis du livre dans son actualité. Autour du livre, elle a exprimé ses chaleurs individuelles, son temps de partage, sa vitalité, sa fraternité, sa convivialité, sa sagesse.
« Elle a cherché ses ressources non seulement dans la présentation de différentes psychologies et des profils humains de nos sociétés ivoiriennes et africaines mais aussi dans la réponse personnelle que Mantin de Polourou apporte à trois questions brûlantes de notre temps : l’avenir de la jeunesse, la cybercriminalité et l’immigration irrégulière. Le faisant, elle pose ces questions à sa manière, donne sa vision, permet ainsi au débat de continuer à être dynamique », explique le docteur Tidou, l’un de ses fidèles amis.
De belles réponses aux difficultés de la migration sont données dans cet ouvrage. Entre autres, l’absence d’allusion à la guerre, l’absence de référence aux conflits de quelque nature que ce soit : politique ou guerre ou terrorisme. Enseignante de métier, marketeuse de formation, journaliste, Mantin invite le lecteur au plus profond des sentiments de femmes. L’auteure emporte le cœur des femmes. Mieux, elle panse les cœurs écorchés par l’amour, par la famille, par la société. Que d’émotion dans cet ouvrage qui arrache des larmes, des sourires et des frissons. « Merci de m’avoir quittée ! » est somme toute un recueil de nouvelles qui transpire la sincérité des sentiments d’une vie sans histoire de l’auteure.
Aimé Dinguy’s N.