Lycée artistique de Cocody : Une étudiante accuse un enseignant de viol
Enseignant au Lycée d’enseignement artistique de Cocody, N. A., est accusé par J. Y. V., 19 ans, étudiante en licence dans le même établissement, de l’avoir violée. Selon la présumée victime, les faits se sont produits, le lundi 18 novembre 2024 entre 12 heures et 14 heures, à dans le sous-quartier d’Angré-château.
Selon le témoignage de J.Y., V., elle s’est rendue au domicile de l’enseignant afin de solliciter son aide pour la réalisation des travaux de son mémoire. Mais bien avant, il y eut des échanges de messages via WhatsApp, dont voici quelques extraits : 7h31mn du lundi 18 novembre 2024, l’enseignant écrit à l’étudiante : « Coucou, tu vas bien ? Tu viens à quelle heure ? ». Y. V répond : « Après les cours monsieur ». Un peu plus loin dans les échanges, l’étudiante rappelle à son maître : « Monsieur vous m’avez promis une pizza et un vin pour mon anniversaire ». Et à l’enseignant de rétorquer : « On boit ton vin aujourd’hui. Si la pizza est open, tu mangeras. Et risque d’être mangé à ton tour avec tes rondeurs. « Eh monsieur ! Moi, j’ai peur ». Nous sommes à 8h34mn.
Les discussions se poursuivent avec d’autres messages époustouflants. Peu après 13h, Y. V. se retrouve au logis de l’enseignant. Un logis de type studio. Après quelques heures de travail académique, N. A., manifeste son intention de passer à autre chose. Mais l’étudiante oppose une fin de non-recevoir selon elle. Que s’est-il passé après ? L’étudiante crie au viol avec pénétration.
A ces accusations, l’homme que nous avons joint par téléphone répond vigoureusement non. Il explique : « C’est une cabale contre moi. C’est elle qui a décidé de venir chez moi. Je l’ai pourtant prévenue. Ne vient pas pour me créer des problèmes. Je n’ai pas couché avec elle. J’ai eu envie. Mais, elle a dit non. Je n’ai pas insisté. J’ai payé son Yango (mode de transport urbain) pour qu’elle rentre », a-t-il craché.
Au commissariat du 22e arrondissement où J. Y. V., s’est rendue, hier jeudi 21 novembre 2024, pour déposer une plainte, elle a été accueillie par les agents. Sa version a été entendue puis une réquisition sous le numéro 11332 Pu22 en date du 21 novembre 2024, lui a été remise pour un centre de santé afin qu’un praticien puisse déterminer et examiner son état de santé, avant de revenir pour une éventuelle plainte. J.Y.V. dit avoir très mal depuis lors aux parties intimes. Nous y reviendrons.
Y. C.