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La 3è édition du concours miss littérature Afrique qui s’est déroulée au Bénin, le samedi 24 juillet 2021 s’est achevée avec la belle prestation de la représentante ivoirienne, Adèle N’tamon classée 1ère dauphine.

Au four et moulin dans l’organisation de cette plateforme littéraire, Jules Dégni, commissaire principal du comité national, croyait ramener le graal continental. Celui de la couronne de la plus belle fille intellectuelle d’Afrique. Que non. La Côte d’Ivoire n’a pas remis le couvert à cette édition. Contrairement à la 2è édition où le pays de l’hospitalité s’est retrouvé sur la plus haute marche du podium avec le sacre de Soro Yélé Aïcha, les Ivoiriens n’ont pas eu pêche fructueuse à Cotonou.

« C'est avec un sentiment de devoir accompli que je quitte le Bénin à la faveur de la finale de miss littérature Afrique où la Côte d'Ivoire s'est classée deuxième après le Burkina Faso. Toutes les candidates n'ont pas démérité car le niveau, sans démagogie aucune, était relevé. Miss littérature Afrique a pris en deux ans d'existence du coffre. Les organisateurs n'ont pas lésiné sur les moyens pour rendre attractive et festive la cérémonie. Je salue par ailleurs la finesse du travail des membres du jury », a déclaré Jules Dégni.

Sans soutien, le chef de la délégation ne désespère pas. Pour lui, la haute portée de ce concours mérite un regard attentionné des autorités et des sponsors aux côtés de plusieurs autres compétitions, concours et festivals.

« Mon souhait est que la miss ivoirienne soit célébrée dans ces jours. Je profite pour lancer un appel au gouvernement. Cette activité hautement éducative en direction de la jeune fille est à soutenir financièrement. Nous sommes partis sans soutien malgré nos nombreuses demandes d'aide. Notre position dans ce concours manifestement dénote de la bonne formation en Côte d'Ivoire. A la première édition en 2019,

 La Côte d'Ivoire a remporté la couronne avec Soro Yélé Aïcha et cette fois-ci nous occupons la deuxième place sur huit pays engagés. Je suis un homme comblé car notre acharnement a payé », se rejouit-il.

La délégation ivoirienne était composée de Simon Christian Kipré venu spécialement de France, d'Emmanuelle Djè Lou une écrivaine, de la miss littérature Côte d'Ivoire et le commissaire principal.