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Les habitants de la commune de Port-Bouët ont été secoués par la  découverte macabre du corps sans vie de Thomas Bessagnon, ancien compagnon de la célèbre chanteuse Tantie Oussou, le lundi 19 février 2024.

La scène  décrite comme horrifiante met en lumière une histoire de toxicomanie et de relations familiales tumultueuses. Le corps de M. Bessagnon a été retrouvé dans les toilettes de sa résidence de Port-Bouët, la tête totalement écrabouillée, gisant dans une marre de sang. Les soupçons se sont rapidement portés sur le propre fils de la victime. Un jeune homme connu des services de police pour ses problèmes de drogue et son comportement violent.

Les voisins ont rapporté avoir entendu des cris et des disputes provenant de la maison de la victime, la veille de la découverte macabre. M. Bessagnon, âgé de 56 ans, était autrefois un pilier familial respecté de ses proches. Son travail en tant que restaurateur et son engagement dans des œuvres caritatives lui avaient valu l'admiration et le respect de ses concitoyens.

Cependant, sa vie personnelle était marquée par des luttes internes, notamment sa relation tumultueuse avec la célèbre chanteuse Tantie Oussou dont il était le compagnon par le passé. Le fils de M. Bessagnon dont l'identité n'a pas été révélée, était depuis longtemps connu pour ses démêlés avec la loi et ses problèmes de toxicomanie.

Dans une première tentative, il avait essayé d’étrangler son géniteur à l’aide d’un balai à manche dans les toilettes de son maquis. N’eût été la prompte intervention des clients, Bessagnon serait passé de vie à trépas. C’est ainsi que le vieux va décider d’excommunier le délinquant de fils. Malheureusement celui-ci réussit à quitter la maison avec le double des clés. Alors que Bessagnon rentrait à la maison, ne se doutant de rien, il se retrouve nez-à-nez avec l’indigne fils qu’il a avait chassé de sa maison. Il avait réussi à s’introduire dans la maison à l’aide du double de la clé qu’il avait subtilisé. Lorsque le père avait voulu en savoir davantage, le ton est monté. Le fils balaya son père et sous l’effet des drogues dures, il va cogner la tête de son géniteur contre le sol à plusieurs reprises jusqu’à ce que celle-ci soit écrabouillée. Une fois son forfait commis, le parricide dissimule le corps ensanglanté dans les toilettes et revient creuser sa tombe dans un coin de la cour pour l’y enterrer. C’est sur ces entrefaites qu’il sera surpris par les amis de son père et ses employés qui étaient à sa recherche du fait de son absence prolongée au maquis. Il n’a trouvé autre moyen que de prendre la clôture de la cour. Malheureusement pour lui, il sera arrêté le lendemain.

Par ailleurs, les rapports indiquent qu'il avait été récemment libéré de prison après avoir purgé une peine pour possession de drogue et agression. Les enquêteurs ont rapidement identifié le fils comme le principal suspect dans cette affaire choquante. Des témoins ont déclaré l'avoir vu quitter la résidence de son père la nuit précédant la découverte macabre.

Cette tragédie a profondément secoué les populations de Port-Bouët. Elles peinent à comprendre comment une telle horreur a pu se produire au sein d'une famille autrefois respectée. Alors que l'enquête suit son cours et que la famille pleure la perte d'un être cher, cette affaire soulève des questions plus larges, notamment sur la crise de la toxicomanie et la fragilité des liens familiaux.

A.C.