Santé maternelle et infantile : Les Premières Dames font front commun
En marge de la 6ème conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD-VI), la Première Dame du Kenya, Madame Margaret Kenyatta et l’épouse du Premier Ministre du Japon, Madame Akie Abe, ont conjointement organisé ce samedi 27 août 2016, à Nairobi un séminaire des Premières Dames sur le thème : “ Pour l’avenir des femmes et des filles en Afrique”. Le séminaire a été axé sur la santé maternelle et infantile, la couverture de santé universelle, le cancer et enfin le VIH/SIDA.
Epouses des chefs d’Etat, les agences de développement et organismes donateurs, Monde académique, professionnels de la santé, Ong et société ont partagé leurs expériences.
Le constat lui reste amer. En effet, selon les statistiques de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), En Afrique, chaque jour, ce sont 830 femmes environ qui meurent de causes liées à la grossesse et à l’accouchement.
5,9 millions d’enfants de moins de 5 ans sont décédés en 2015. L’on enregistre dans les pays africains une progression vertigineuse du cancer du sein et du col de l’utérus.
Ce triste constat a emmené les dix Premières Dames d’Afrique et la Première Dame du Japon présentes à Nairobi à lancer “L’Appel à l’action : Investir dans la santé maternelle et infantile pour la transformation sociale de l’Afrique’’ à travers six engagements.
Au nom des Premières Dames d’Afrique et la Première Dame du Japon, la Première Dame de Côte d’Ivoire, Madame Dominique Ouattaraa partagé leurs engagements. En effet, les Premières Dames se sont engagées à promouvoir l’accélération de la réduction du nombre décès maternels évitables. “Aucune femme ne devrait mourir en donnant la vie’’, ont insisté les First Ladies.
Elles se sont également engagées à appuyer les efforts des gouvernements pour promouvoir la santé reproductive et les droits de toutes les femmes. En outre, les Premières Dames vont lutter contre les barrières structurelles et culturelles, à continuer de defender l’égalité de genre et les droits de toutes les femmes et les jeunes. ‘’Nous Premières Dames d’Afrique, appelons les gouvernements africains à continuer à augmenter progressivement leurs investissements dans le secteur de la santé en vue de la réalisation de la Déclaration d’Abuja de 2001, par laquelle les gouvernements africains s’étaient engagés à investir 15% de leur budget annuel dans le secteur de la santé. Ces investissements n’aideront pas seulement à lutter contre des maladies comme le VIH et le cancer, mais serviront également à renforcer les systèmes de santé qui sauveront des vies et permettront une croissance économique forte’’, a conclu la Première Dame, Dominique Ouattara au nom de ses pairs.