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Sa mère lui aurait demandé d\'abandonner Daesh. Accusée d\'apostasie, elle aurait été tuée par son propre fils en place publique.

Un jihadiste âgé de 20 ans aurait exécuté sa propre mère à Raqqa, en Syrie, selon des informations de l\'Observatoire syrien pour les droits de l\'homme (OSDH). L\'information est difficile à recouper. Selon l\'observatoire basé à Londres, ce sont des expatriés syriens et des locaux qui ont rapporté les faits.

D\'après l\'OSDH, parfois controversé et dont CNN n\'a pas été en mesure de recouper les informations, le jeune homme aurait tué sa mère d\'une balle dans la tête devant des centaines de personnes, près du bureau de poste où elle travaillait vraisemblablement.

Elle voulait que son fils s\'enfuie

Accusée d\'apostasie par Daesh, elle aurait incité son fils, jihadiste engagé, à quitter les rangs de l\'organisation islamique. La mère, âgée d\'une quarantaine d\'années, voulait s\'échapper avec son fils.

Le jeune homme, qui a appartenu successivement aux modérés de l\'Armée syrienne libre (ASL) et au Front Al-Nosra, branche syrienne d\'Al-Qaïda, avant l\'EI, a aussitôt informé ses supérieurs qui ont arrêté cette femme. Daesh l\'aurait arrêtée afin qu\'elle soit exécutée par son propre fils de 20 ans. Selon les informations données par le Daily Mail, le jeune jihadiste s\'appellerait Ali Saqr al-Qasem.

Daesh s\'est fait connaître pour ses atrocités, notamment les exécutions par décapitation, la mise à mort par le feu ou la destruction de monuments appartenant au patrimoine mondial de l\'humanité.