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Aux Etats-Unis, il ne suffit plus de s’enfermer entre quatre murs pour penser que le tour est joué, lors des rapports sexuels. Il y a un aspect que désormais les amoureux doivent prendre en compte. Une jeune femme a été condamnée à 90 jours de prison pour tapage nocturne répété. Il lui était notamment reproché de faire trop de bruit durant ses ébats sexuels.

Tout s’est terminé par des "excuses", mais l’affaire a traîné durant de longs mois. Depuis le 22 mars très exactement, une dénommée Amanda Warfel, 25 ans, dort à la prison du comté de York, en Pennsylvanie. La raison ? La jeune femme était accusée d’une conduite inappropriée la nuit. Ses voisins lui reprochaient notamment de faire trop de tapage au moment de l’acte sexuel. Selon les rapports policiers versés au dossier, son énergie débordante aurait même fait bouger des meubles de l’autre côté de la cloison, où réside la famille Saylor, au bord de la crise de nerfs.

Sexe, musique et racisme

Il faut dire que les relations entre cette dernière et leur voisine sont particulièrement empoisonnés, et ce, depuis deux ans. Outre des ébats trop bruyants, Amanda Warfel ne se privait pas de pousser au maximum le son de sa musique, obligeant ses voisins à dormir avec des casques sur les oreilles. Et quand ceux-ci se plaignaient de son comportement inacceptable, la fautive proférait à leur encontre des propos racistes - une charge qui n’a finalement pas été retenue contre la jeune femme.

Précision - désolante - supplémentaire : dans la famille Saylor, le mari se trouve en phase terminale de cancer. Et parmi les cinq enfants, âgés de 9 à 17 ans, l’un d’entre eux se bat également contre une tumeur. A bout, les plaignants ont, donc, finalement obtenu gain de cause : outre les frais de justice à régler, Amanda Warfel a été condamnée à 90 jours de prison - une peine déjà effectuée - ainsi que la stricte obligation de se tenir à distance des membres de la famille Saylor. A leur plus grand soulagement.

A.K. avec metronews