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Ville morte hier, à Yamoussoukro. Des abonnés de la compagnie
ivoirienne d’électricité (CIE) de la cité des crocodiles et les
éléments des forces de l’ordre se sont affrontés, hier mardi 19
juillet. Dans les environs de la direction régionale de l’entreprise.
Plusieurs interpellations et des blessés graves ont été enregistrés. Parmi lesquels un journaliste
évacué.  La tension est montée d’un cran hier au pied de la
basilique. Les abonnés de la CIE
qui protestaient  contre l’émission de deux factures, pour
le même mois, ont dressé des corridors et incendiés des pneus en plein
milieu de la voie internationale
paralysant ainsi la circulation. Tous les véhicules, en provenance d’Abidjan et de Bouaké, étaient obligés d’emprunter des voies secondaires. Les consommateurs entendaient ainsi dénoncer le fait que pour le même mois de juin,
deux factures d’électricité leur ont été distribuées   Ils ont assiégé la direction régionale
de cette compagnie. Les gendarmes et les policiers venus sécuriser les
lieux ont eu maille  à partir, avec  les manifestants. Les agents ont dû utiliser des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants qui en réaction vont incendier des véhicules appartenant
  à la CIE. Ils vont ensuite  piller les locaux de l’infirmerie de la
base CIE de Yamoussoukro.  Des éléments du groupement tactique 2 et  de la garde républicaine
de Yamoussoukro venus en renfort vont
rétablir l’ordre. Puis procéder aux interpellations de manifestants. L’imam de la grande
mosquée, Seydou Sylla, s’est rendu sur les lieux pour appeler à   l’apaisement. Le correspondant du quotidien « l’expression » qui a
reçu le gaz lacrymogène au visage, s’est évanoui et a été conduit à
l’hôpital.
E.K