Yamoussoukro / Un chauffeur de taxi et son complice arrêtés pour viol de leurs clientes
Tous les jours pour le voleur, un seul jour pour le propriétaire. Ce vieil adage populaire, Félix Koffi Tiemi, 41 ans, ivoirien, chauffeur de taxi de son état et Honoré Nguessan, 43 ans, sans emploi, vont l’expérimenter, une fois en prison.
Ils sont accusés d’avoir exploré concomitamment le jardin secret d’Eunice Roxane Kouadio Amoin, ivoirienne, âgée de 14 ans et de la plus honteuse des manières. Selon les informations reçues de source policière, un équipage de la police criminelle de Yamoussoukro est approché, dans la nuit du mercredi 15 mars 2023, par Naomie Yoboué Amoin âgée de 15 ans.
Cette dernière informe que sa sœur Roxane avec qui elle était à bord d’un taxi est en danger. La jeune femme explique qu’elle a emprunté un taxi ville en compagnie de sa sœur, à bord duquel se trouvaient deux individus. Selon ses propos, le chauffeur et son copilote qui devaient les conduire dans le village de Djahakro ont changé d’itinéraire en prenant soin de leur signifier qu'ils désiraient avoir des rapports sexuels avec elles et que si sa sœur et elle refusaient, ils utiliseraient la violence. Prise de panique, elle a pu s’éjecter du taxi, en pleine circulation.
Les deux bandits ont continué leur chemin en compagnie de Roxane. Très vite, les flics se lancent à leur trousse. Après quelques minutes de recherche, les occupants sont interpelés. Il s'agit des nommés. Félix Koffi Tiemi et Honoré Nguessan.
Interrogés sur le lieu où pouvait se trouver leur cliente, ils répondent l’avoir abandonnée quelque part. Sur les faits de viol portés contre eux, ils passent à table : « On a voulu le faire mais on n’a pas pu. On ne les a pas violées ». Sur la banquette arrière du taxi, on retrouve les chaussures de la victime ainsi que son peigne et les perles communément appelées baya qui ont cédé sous les coups des bourreaux. D’autres victimes informées de l’interpellation du chauffeur de taxi violeur, se sont rendues à la police vont témoigner avoir été foudroyées contre leur consentement par Félix Koffi. Les accusés seront déférés devant le parquet.
